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miércoles, 19 de diciembre de 2007

Rapport Andreotti sur l’Opération Gladio


Les réseaux clandestins au niveau international
Après la Seconde Guerre mondiale, la peur de l’expansionnisme soviétique et l’infériorité des forces de l’OTAN par rapport au Kominform conduisirent les nations d’Europe de l’Ouest à envisager de nouvelles formes de défense non conventionnelles, créant sur leur territoire un réseau occulte de résistance destiné à oeuvrer en cas d’occupation ennemie, à travers le recueil d’informations, le sabotage, la propagande et la guérilla.

Des réseaux de résistance furent organisés par la Grande-Bretagne, en France, en Hollande, en Belgique et vraisemblablement au Danemark et en Norvège. La France s’occupa des territoires allemands et autrichiens soumis à son contrôle et du territoire national jusqu’aux Pyrénées, tandis que la Yougoslavie centra sa préparation militaire essentiellement sur ce type d’opérations spéciales. Quant à notre pays, le Service Information des Forces Armées (SIFAR) étudia depuis 1951 la réalisation d’une organisation " clandestine " de résistance soit pour uniformiser dans un seul cadre opérationnel de défense les structures militaires italiennes avec celles des alliés, soit pour développer de telles initiatives de façon autonome portées en avant par un pays étranger en Italie septentrionale (les services italiens étaient chargés d’accueillir les organisations US homologues qui développeraient dans l’Italie du Nord des groupes clandestins. Notes du général Musco 8.12.51).

Stay-Behind et la participation italienne aux organes collégiaux de coordination du secteur
Alors que la structure italienne avançait dans sa mise en place, un accord fut signé entre les services américains et le SIFAR, relatif à l’organisation et aux activités du " réseau clandestin post-occupation ", accord communément appelé Stay-Behind par lequel furent confirmées toutes les obligations précédemment intervenues entre l’Italie et les USA. Ainsi, les bases furent jetées pour réaliser l’opération indiquée en code sous le nom de " Gladio ". Une fois constitué l’organisme clandestin de résistance, l’Italie fut appelée à participer, à la demande française, aux travaux du CCP (Comité Clandestin de Planification) opérant dans le cadre du SHAPE (Supreme Headquarters Allied Powers Europe). Un tel organe était chargé d’étudier la conduite de l’activité informativo-collective en cas de guerre, avec une référence particulière aux territoires susceptibles d’occupation ennemie. Dans le comité étaient déjà représentés les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et d’autres pays de l’OTAN. En 1964, notre service Informations fut invité à rejoindre le CCA (Comité Clandestin Allié), organisme chargé d’étudier et de résoudre les problèmes de coopération entre les différents pays, pour le fonctionnement des réseaux d’évasion et de fuite. La Grande-Bretagne, la France, les Etats-Unis, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et l’Allemagne de l’Ouest appartenaient déjà à ce comité.

L’opération Gladio
Sur la base des accords signés tour à tour avec les organisations parallèles des autres nations, le SIFAR inaugura l’organisation clandestine à travers la constitution d’une structure :
Contrôlée par la structure officielle d’information.
Formée d’agents opérant sur le territoire qui, au vu de l’âge, du sexe et de l’occupation, détenaient de bonnes possibilités d’échapper à d’éventuels déportations et internements.
De gestion facile, même de la part d’une structure de commandement extérieure au territoire occupé.
Couverte par un secret maximal et pour cette raison subdivisée dans un ordonnancement cellulaire pour réduire au minimum les dommages de dysfonctionnement.

Le réseau clandestin s’articulait ainsi :
Service informations.
Service sabotage.
Service propagande et résistance générale.
Service radio-communication.
Service chiffres.
Service réception et transfert de personnes.

Les secteurs devaient opérer indépendamment les uns des autres, dont, en théorie, ils devaient ignorer l’existence, raccordés et coordonnés à une base extérieure de repli, individualisée par le SMD en Sardaigne.

Selon le plan de travail fait par le SIFAR, l’organisation de la structure de résistance comportait :
La formation du personnel directeur à travers un cours d’instruction auprès de la Training Division de l’ " Intelligence Service " britannique.
Le recrutement des chefs de réseau et des agents, avec le concours du service Informations.
La planification géographique et opérationnelle des différents services en Italie septentrionale, à raccorder aux bureaux opérations des trois forces armées et au service info USA.
Le choix du matériel avec l’intelligence US.

Après une longue phase de gestation en 1956, fut constituée dans le cadre du bureau " R " du SIFAR, une section entraînement dénommée SAD (Etudes spéciales et entraînement du personnel), à travers laquelle le SIFAR, pour la première fois dans son histoire, met en oeuvre le commandement des " forces spéciales " et de l’appareil d’organisation didactique et logistique nécessaire à leur fonctionnement.

La section, dont le responsable avait un rôle de coordinateur général de l’opération " Gladio ", s’articulait en quatre groupes : l’un de soutien général, un autre de secrétariat permanent et d’activation des branches opérationnelles, un troisième de transmissions, le dernier de support aérien, logistique et opérationnel. Autre structure à la disposition de la section : le CES (Centre d’Entraînement Sapeurs).

Les lignes directrices qui uniformisent l’activité de la nouvelle section sont :
La constitution de l’appareil directeur central et la planification générale.
La constitution et le renforcement de la base d’entraînement, des instructeurs et des équipements didactiques.
La constitution du centre transmissions (pour les liaisons à grande distance, activité de propagande radio, transmission de brouillage).
La planification des éléments fondamentaux de l’organisation (sécurité, personnel, entraînement, organisation et documentation).
La dispense de cours d’entraînement à l’étranger (auprès de l’école du service US).
Activation des branches opérationnelles (40 noyaux parmi lesquels :) 6 informations 6 propagande 10 sabotage 6 évasion et fuite 12 guérilla 5 unités de guérilla prêtes à l’emploi dans les régions stratégiques appelées : Etoile alpine, Etoile marine, Rhododendron, Azalée et Genêt.
L’entraînement et la qualification des éléments des noyaux et des unités prêtes à l’emploi.
La reconnaissance terrestre et aérienne des zones stratégiques.
Le recueil de la documentation (cartographique, monographique et photographique).
Les activités expérimentales dans le cadre du CES (aériennes, marines, parachutistes, sous-marines et terrains difficiles).

Les dépôts d’armes
En 1959 l’intelligence US envoya auprès du CES les matériels opératoires destinés à équiper les noyaux et les unités opérationnelles, à dissimuler en temps de paix dans des caches appropriées enterrées dans les différentes zones d’opération.

Les matériels en question furent enveloppés dans des emballages spéciaux afin d’en assurer la parfaite conservation et, à partir de 1963, la pose des containers commença. On comptait dans ce matériel des armes portables, munitions, explosifs, bombes, poignards, couteaux, mortiers de 60 mm et canons de 57 mm, fusils de précision, transmetteurs (émetteurs radio), viseurs et différents accessoires.

A la suite de la découverte fortuite d’un container par des carabiniers aux environs de Aurisina, afin d’obtenir de meilleures conditions de sécurité, on commença à partir de 1972, à récupérer tout le matériel et à le stocker dans des postes de carabiniers proches du lieu où il avait été enfoui. Les explosifs furent concentrés près du CES et du dépôt de munitions de Camponela (Nuoro). L’opération de récupération menée en 1973 permit de récupérer 127 des 139 containers.

Parmi les containers manquants :
2 (armes légères) furent emportés par des inconnus, sans doute à l’époque où on les avait enterrés (31.10.64).
8 (armes légères, matériels) furent abandonnés sur les lieux mêmes car leur récupération impliquait des démolitions inopportunes.
2 (un avec des armes légères, un avec des explosifs) irrécupérables parce que englobés par une extension de superficie d’un cimetière.

Directives sur la guerre non orthodoxe (GNO)
Dès les années 80, la réduction des exigences inhérentes aux précédentes dépositions post-Seconde Guerre mondiale et les modifications radicales survenues au Service d’Information et de Sécurité Italien ont conduit à revoir les modalités de réalisation de la guerre non orthodoxe, fût-ce dans le respect par notre pays des accords internationaux.

Dans un tel contexte, la réduction des directives du SHAPE, en particulier sur la guerre non orthodoxe, de janvier 1969, et les accords conclus au siège du Comité de Coordination Alliée ont entraîné la formation au SISMI de cadres qualifiés et gradés pour instruire du personnel externe, en cas d’invasion, sur des opérations militaires clandestines telles que :
Informations et propagande.
Évasion et infiltration.
Guérilla.
Sabotage.

Toute la conduite des opérations est confiée à du personnel du SISMI qui active une base nationale déjà prête sur notre territoire. En temps de paix, cette base assume également des fonctions d’entraînement pour la lutte clandestine et les dépôts de matériel sous le nom conventionnel de Centre d’entraînement sapeurs et paras.

Pour les opérations clandestines, il fut prévu au départ l’enrôlement d’un millier d’éléments environ parmi lesquels une centaine déjà recrutés et entraînés pour les activités d’information, de propagande, d’évasion et d’infiltration. L’entraînement et la participation à des actions de sabotage et de guérilla sont réservés à des membres du service particulièrement sélectionnés. En cas de conflit, on prévoit le recrutement, au sein des cadres du service, d’un nombre indéfini de partisans (soldats).

L’activité principale en temps de paix consiste essentiellement à rechercher et éventuellement à recruter des personnes aptes à assurer des fonctions de commandement et des éléments maîtrisant des notions spéciales.
L’entraînement du personnel recruté.
Des exercices en commun avec les services alliés.
L’acquisition et la conservation à long terme du matériel.
Le contrôle du personnel déjà recruté à des fins de sécurité.
L’échange d’expérience avec les services reliés entre eux.

Le recrutement du personnel " civil " en quatre phases : individualisation, sélection, entraînement et contrôle.

La loi 80.177 prévoit :
L’interdiction de recruter des sujets tels que membres du Parlement, conseillers régionaux, provinciaux ou municipaux, magistrats, ministres du culte ou journalistes.
La possession de qualités garantissant " une fidélité scrupuleuse aux valeurs de la Constitution républicaine antifasciste ".

Bien sûr pas de charge pénale, ni de politique activiste, ni de participation à des mouvements extrémistes quels qu’ils soient.

Des contrôles réguliers vérifient la permanence des exigences précitées, dont le manquement implique - dans certains cas, cela s’est produit - l’exclusion de l’organisation.

Conclusion
On peut affirmer aujourd’hui que l’opération :
Est prévue par des directives de l’OTAN et insérée dans la planification.
Est réalisée et perfectionnée à des fins de sécurité absolue, surtout en ce qui concerne le contrôle sur l’emploi du matériel, dont le personnel ne pourra entrer en possession que sur l’initiative des autorités centrales et par le recours à des modalités particulières qui ne tolèrent aucune initiative autonome au niveau intermédiaire.
Est destinée à contrarier d’éventuelles occupations étrangères du territoire national susceptibles de mettre en péril les institutions démocratiques ou la libre expression des droits constitutionnels.

A la lumière des événements récents et significatifs qui ont bouleversé l’Europe de l’Est, le gouvernement s’impose de revoir toutes les dispositions en matière de guerre non orthodoxe et de promouvoir toute initiative propre à vérifier, tant sur le plan politique que sur celui de la technique militaire, l’actuelle utilité et la validité des systèmes de protection du territoire national.

Giulio Andreotti, président du Conseil italien

http://www.voltairenet.org/

miércoles, 12 de diciembre de 2007

Informe de los servicios de inteligencia estadounidense sobre Irán

Un extraño informe sobre Irán

Nazanin Amirian
Rebelión


Conociendo la Casa Blanca y sus maneras de actuar, todo indica que habría que coger con pinza la publicación de un informe de la Oficina del Director de Inteligencia Nacional estadounidense sobre el programa nuclear de Irán. Aunque es cierto que no tenemos acceso a la información oculta, podemos plantear algunas hipótesis como herramienta para atar cabos e intentar analizar lo que se está cocinando y lo que está por ocurrir.



Partiendo de la base de que el informe en cuestión está redactado en unos 100 folios, y sólo se ha hecho publico unos 10, y además posee un intencionado lenguaje complejo, interminables insinuaciones, suposiciones y valoraciones, y afirmaciones contradictorias, barajamos las siguientes hipótesis para descifrar los porqués de su publicación:

1. Que, por el hecho de que son Israel y los sectores proisrailíes de EEUU quienes presionan el ataque a Irán, puede ser un intento de los sectores “nacionalistas” de establishment del país, en poner fin a que sea Tel Aviv quien determine su agenda política para Oriente Medio. Ellos son conscientes de que los intereses de su país (y no de la administración Bush) han sido duramente perjudicados con el derrocamiento de Saddam y la desestabilización de la zona; mientras Israel, que ha borrado del mapa a uno de los principales rivales que le cuestionaba la hegemonía sobre la región se ha presentado como el gran beneficiario.

2. Que el informe nace a causa de las discrepancias entre los sectores (tanto republicanos como demócratas) que consideran que DE MOMENTO una guerra contra Irán no es conveniente.

3. Que ha habido algún importante acuerdo entre Irán y EEUU: por ejemplo, a cambio de garantías para no agredir a Irán, éste país ayudaría en pacificar Irak y Afganistán, los dos problemas más importantes de la política exterior de la superpotencia en la actualidad.

4. Que es una forma de ganar tiempo hasta convencer a China y Rusia, así como a la opinión publica internacional, de la necesidad del ataque militar.

5. Que es una de las artimañas del equipo Bush- Cheiney para relajar la opinión publica, e impedir la formación de movimientos contra la guerra, para luego lanzar un ataque sorpresa ¿en apoyo del amigo israelí amenazado por Irán?.

6. Que la CIA pretende de este modo curarse en salud, por si una vez atacado Irán no se encontrase ningún indicio de las armas de destrucción masiva de los ayatolás. Y que la confesión de los errores es de los sabios y que las mentiras tienen patas cortas.

Puede haber más hipótesis...

¿El informe significa un cambio de política de Washington respecto Irán?

Determinantemente no, y por varias razones.

1.Para ver el increíble parecido del guión aplicado a Irak ahora contra Irán, merece pena recordar que en octubre del 2002 Joseph Wilson el agente de la CIA que investigaba el supuesto intento de Saddam de comprar uranio en Nigeria –uno de los argumentos más potentes de Bush para justificar el ataque a Irak-, informó a la casa blanca de que aquella información carecía de fundamento. Aun así, Bush en su discurso sobre Estado de la Unión del 28 de enero del 2003, dijo que "el gobierno británico ha descubierto que Saddam Hussein recientemente intentó comprar cantidades significativas de uranio en África" . Por su parte, la Agencia Internacional para Energía Atómica, había presentado pruebas ante el consejo de seguridad que tales informaciones simplemente eran falsas. Pero nadie podía evitar la ejecución de su macabro plan, en una de las regiones más estratégicas del planeta.
2. Que desde hace meses el informe ha estado a la disposición de la Casa Blanca. Por lo que cuando Bush, en el 17 octubre dijo "Le he dicho a la gente que si está interesada en evitar una Tercera Guerra Mundial, parece que debe estar interesada en evitar que ellos (Irán) obtengan el conocimiento necesario para construir un arma nuclear"; pero también lo conocía cuando el 29 de agosto alertó de un “holocausto nuclear” si Irán consigue el arma atómica.

3. La afirmación del informe en que "hemos logrado progresos en nuestro intento de evitar que eso ocurra”, por amenazas militares y presiones diplomáticas, políticas y económicas, y también de que “el riesgo de que Irán adquiera un arma nuclear sigue siendo un problema serio" sugiere continuar con la misma política, por lo cual Bush revela, tras el informe que "todas las opciones" siguen sobre la mesa, eufemismo para referirse a acciones militares.

4. El informe afirma que las intenciones de Irán de lograr una bomba nuclear "no son claras", y que si Teherán decidiera seguir adelante con su programa, tardaría dos años en contar con el suficiente uranio enriquecido para producir una bomba nuclear. O sea, además de que esto puede ser interpretado como una invitación a un ataque PREVENTIVO, propone continuar con las presiones económicas y políticas. Las mismas que sufrieron los iraquíes desde 1991 hasta 2003, bajo un genocido bloqueo que mató a cerca de dos millones de personas, debilitó el país de tal manera que una población moribunda no pudiese evitar una agresión militar de tal calibre. De hecho, los iraníes ya están sufriendo los efectos del incipiente bloqueo económico, relejado en el paro del ceca del 20% de la población activa, el cierre de cientos de fábricas, etc.

5.Dice que Irán paralizó su plan mortífero en 2003, la era de Mohammad Jatami , por lo que en cualquier momento, pueden localizar en un zulo en el seno de alguna montaña de Irán el escondite nuclear hecho por Ahmadineyad. De paso, con ello han provocado un importante conflicto verbal entre los partidarios del anterior y el actual presidente que se refleja en la prensa iraní. A demás, si es cierto que el informe es producto de trabajo de sus agentes en Irán y de la escuchas telefónicas, demuestra que la Administración iraní esta infestada por los infiltrados secretos norteamericanos. ¿Será por ello que la prensa persa rumorea sobre la dimisión de Mohammad Zolghadr, director adjunto de los servicios de seguridad del país y viceministro de Interior? Hay mucho nerviosismo. El día 6 de diciembre, dos japoneses fueron detenidos, acusados de espionaje.

6. Al decir que Irán paralizó su plan de armas nucleares en 2003, insinúa que Teherán estaba en proceso de su elaboración y lo cesó por presiones internacionales. O sea, que si por un lado, puede reanudarlo en cualquier momento, por otro –y eso es lo peor- debe de demostrar aquellos planes ocultos a la humanidad. El mismo encierro al que sometieron a Saddam: en vez de que EEUU y sus aliados demostraran la existencia de aquellas armas mortíferas, él debía presentar pruebas de su inexistencia, algo prácticamente imposible.

7. La prensa rusa el 12 de septiembre reveló uno de tantos planes israili-estadounidense para agredir Irán para los próximos 8-10 meses. Sus fuentes, James Jeffrey, el consejero adjunto de seguridad del presidente estadounidense.


8. El ataque a Irán obviamente no iba contra el supuesto plan nuclear de Irán. Sino que este país se ha convertido en la única grán barrera para Israel y EEUU en dominar el espacio y las inmensas reservas energéticas de la región. Si para Israel , la desaparición del poderío de Teherán es la manera de acceder al petróleo, agua y territorios de Oriente Medio, para Washington, supone privar a Rusia y China de incalculables barriles de petróleo y gas que yacen en el subsuelo de la maceta iraní.


Entonces ¿qué ha cambiado?

La capacidad de la Bush- Cheiney en convencer a la opinión publica; tarea nada difícil. Aun les quedan los siguientes argumentos:

1. Descubrir, en otro informe, indicios de la fabricación de armas nucleares. El propio presidente de Irán, Ahmadineyad, consciente o inconscientemente les ofrece excusas en bandeja. Un día después de la publicación del informe, lo consideró un triunfo para Irán y de su programa nuclear, y de paso anunció que necesitaba unas 50.000 centrifugadoras para enriquecer el uranio, y que las iba a conseguir.

2.- La participación de los agentes iraníes en el asesinatos de los soldados norteamericanos en Irak. Incluir a los Guardianes Islámicos –o sea, el ejercito del país- en la lista de organizaciones terroristas, un hecho sin precedente, es una clara declaración de guerra, sin más.


3.- Apuntar a Irán como el principal responsable de la guerra civil de Palestina y del Líbano y el país que impide la pacificación de Oriente Medio.

4. y por ultimo, su implicación en algún que otro terrible atentado.

El ultimo de los intentos de Bush para aislar Irán fue la celebración del encuentro Annápolis, en el que más allá de las absurdas promesas a los árabes, consiguió que Siria, la única aliada de Irán, se desmarcara de él. Los sirios, a estas alturas de la batalla, prefieren estar al lado del bando ganador aunque sea solo a cambio de su supervivencia. El encuentro fue la manifestación de la extraña alianza de los países árabes con Israel y EEUU contra Irán .

¿Por qué Bush busca guerra con Irán?

Además del callejón sin salida de la crisis de Irak, de un Afganistán ya convertido a otra pesadilla de impresionantes dimensiones, al equipo Bush- Cheiney no les parece preocupar que Pakistán, con sus 165 millones de habitantes, dotado de armas nuclear y cientos de miles de Taliban armados ya se les ha ido de la mano. ¿Qué ganaría EEUU con otra oscura batalla, contra Irán?

Además de mantener una economía de guerra en su país y controlar el oro negro iraní, dos pueden ser sus principales objetivos (que no necesariamente coincide con los intereses de EEUU como tal):


1. Será una agresión por encargo, de Israel, obviamente.

2. Una formula desesperada para que los republicanos volviesen a ganar las elecciones. Pues los electores estadounidenses suelen votar a los candidatos de este partido ante una situación de guerra. De allí la preocupación de los demócratas.


Reacciones

Pekín y Moscú siguen con su doble juego. A la vez que se oponen a una agresión bélica, insisten en las negociaciones, sabiendo que Irán no puede ni enriquecer el uranio, y por lo tanto, mucho menos fabricar el hongo. Cada dos por tres expresan su preocupación por las intenciones de Irán y han votado a la sanciones contra Teherán en el Consejo de Seguridad. Justamente en el marco de estos castigos, los bancos chinos –con muchas acciones europeos y estadounidenses-, ya ha paralizado sus operaciones económicas a base de créditos con Irán.

Bush en su locura bélica cuenta con el apoyo de Gran Bretaña, Francia y Alemania. "El informe no cambia nada", dijo el jefe de la diplomacia europea, Javier Solana, en la misma sintonía de que Irán 'fue, es y será' peligroso” de Bush,

Ehud olmert, primer ministro israelí –país con cientos de cabezas nucleares y que no permite inspecciones de la ONU de sus centrales nucleares-, aseguró que "ya sabíamos de ese informe estadounidense”, mientras la prensa israelí restó importancia del informe y recordó los fallaos y errores de la CIA en otros casos, recordando que estas mismas agencias en 2005 habían informado de la existencia de las peligrosas intenciones de Teherán.

Demasiada niebla, muchos actores e inmensas fortunas en juego.

Convienen estar muy despierto.

http://www.rebelion.org/noticia.php?id=60221