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jueves, 15 de enero de 2009

Le temps de boycotter Israël est venu, par Naomi Klein

Il est temps. Cela a trop duré. La meilleure stratégie pour faire cesser cette occupation de plus en plus sanglante est qu’Israël devienne la cible de ce type de mouvement mondial qui a fait mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud. En juillet 2005, une énorme coalition de groupes palestiniens a dressé les plans pour faire exactement cela. Ils ont appelé les « gens de conscience, partout dans le monde, à imposer des boycotts étendus et à mettre en place des initiatives de désinvestissement contre Israël, similaires à ceux appliqués contre l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid ». La campagne [BDS] - Boycott, Désinvestissement et Sanctions - était née.



Chaque jour où Israël pilonne Gaza fait venir plus de convertis vers la cause du BDS - même parmi les Juifs israéliens. En plein milieu de cette attaque, environ 500 Israéliens, parmi eux des douzaines d’artistes et d’universitaires célèbres, ont envoyé une lettre aux ambassadeurs étrangers en Israël. Celle-ci demande « l’adoption de mesures restrictives et de sanctions immédiates » et tire un parallèle clair avec la lutte anti-apartheid. « Le boycott de l’Afrique du Sud a été efficace, mais on prend des gants avec Israël… Ce soutien international doit cesser. »

Pourtant, même face à ces appels clairs, non nombre d’entre nous ne peuvent toujours pas y répondre. Les raisons sont complexes, émotionnelles et compréhensibles. Mais elles ne sont tout simplement pas assez bonnes. Les sanctions économiques représentent l’arme la plus efficace de l’arsenal de la non-violence : y renoncer frise la complicité active. Voici les quatre principales objections à la stratégie BDS, suivies des contre-arguments.

Plutôt que de les persuader, des mesures punitives aliéneront les Israéliens

Le monde a essayé ce que l’on a appelé « l’engagement constructif ». Il a complètement échoué. Depuis 2006, Israël a constamment intensifié ses actions criminelles : expansion des colonies, lancement d’une guerre scandaleuse contre le Liban et imposition d’une punition collective contre Gaza au moyen de ce blocus brutal. En dépit de cette escalade, Israël n’a pas fait l’objet de mesures punitives - c’est plutôt le contraire qui s’est produit. Les armes et les 3 milliards de dollars annuels d’aide que les Etats-Unis envoient à Israël ne sont que le début. Pendant toute cette période-clé, Israël a bénéficié d’une amélioration considérable de ses relations diplomatiques, culturelles et commerciales avec toute une variété d’autres alliés. Par exemple, en 2007, Israël est devenu le premier pays non latino-américain à signer un accord de libre échange avec le bloc du Mercosur. Au cours des neuf premiers mois de 2008, les exportations israéliennes vers le Canada ont augmenté de 45%. Un nouvel accord avec l’UE doit permettre de doubler les exportations israéliennes d’aliments en conserve. Et en décembre, les ministres européens « ont revalorisé » l’accord de partenariat entre l’UE et Israël, une récompense attendue depuis longtemps par Jérusalem.

C’est dans ce contexte que les dirigeants israéliens ont commencé leur dernière guerre : confiants qu’ils ne seraient confrontés à aucun coût significatif. Il est remarquable que pendant plus de sept journées boursières en temps de guerre, l’index de la Bourse de Tel Aviv soit monté effectivement de 10,7%. Lorsque la carotte ne marche pas, le bâton est nécessaire.

Israël n’est pas l’Afrique du Sud

Evidemment ! La pertinence du modèle sud-africain réside dans le fait qu’il prouve que la tactique du BDS peut être efficace lorsque des mesures plus faibles (manifestations, pétitions, lobbying en coulisse) ont échoué. Et il y a des relents profondément affligeants d’apartheid dans les territoires occupés : cartes d’identité munies d’un code de couleur et permis de déplacement, maisons rasées au bulldozer et déplacements forcés, routes réservées aux colons. Ronnie Kasrils, un homme politique sud-africain de premier plan, a dit que l’architecture de la ségrégation qu’il a vue en Cisjordanie et à Gaza était « infiniment pire que l’apartheid ». C’était en 2007, avant qu’Israël ne commence sa guerre totale contre la prison à ciel ouvert qu’est Gaza.

Pourquoi prendre Israël pour cible lorsque les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et d’autres pays occidentaux font la même chose en Irak et en Afghanistan ? Le boycott n’est pas un dogme, c’est une tactique. La raison pour laquelle cette stratégie devrait être essayée est pratique : dans un pays aussi petit et qui dépend autant du commerce, il pourrait vraiment marcher.

Les boycotts rompent la communication ; nous avons besoin de plus de dialogue, pas de moins de dialogue

Je répondrai à cette objection par une histoire personnelle. Pendant huit ans, mes livres ont été publiés en Israël par une société d’édition qui s’appelle Babel. Mais lorsque j’ai publié « La stratégie du choc : La montée d’un capitalisme du désastre », je voulais respecter le boycott. Sur les conseils de militants du BDS, dont le merveilleux écrivain John Berger, j’ai contacté un petit éditeur, Andalus. Celui-ci est une maison d’édition militante, très impliquée dans le mouvement contre l’occupation et c’est le seul éditeur israélien qui se consacre exclusivement à traduire en hébreu les écrits de langue arabe. Nous avons rédigé un contrat garantissant que toutes les recettes iraient au travail d’Andalus et que je ne toucherai rien. Je boycotte l’économie israélienne, pas les Israéliens.

Notre modeste plan d’édition nécessitait des douzaines d’appels téléphoniques, de courriels et de messages instantanés, s’étendant de Tel Aviv, Ramallah, Paris, Toronto et la ville de Gaza. Ma remarque est la suivante : dès que vous commencez une stratégie de boycott, le dialogue s’accroît de façon considérable. L’argument selon lequel les boycotts nous couperont les uns des autres est particulièrement trompeur étant donné la gamme de technologies de l’information à notre disposition. Nous croulons sous les moyens de nous invectiver par-dessus les frontières nationales. Aucun boycott ne peut nous arrêter.

Les Israéliens sont numéro un mondial en info-technique, ils ne seront pas facile à boycotter

En ce moment même, beaucoup de sionistes orgueilleux se préparent à marquer un point essentiel : ne suis-je pas au courant que beaucoup de ces joujoux de très haute technologie proviennent des parcs de recherche israéliens, numéro un mondial en info-technique ? C’est assez vrai, mais ils ne sont pas les seuls. Plusieurs jours après le début de l’attaque de Gaza par Israël, Richard Ramsey, le gérant d’une entreprise britannique de télécom spécialisée en services vocaux sur internet a envoyé un courriel à la firme technologique israélienne MobileMax : « En conséquence de l’action du gouvernement israélien ces derniers jours, nous ne serons plus en position d’envisager de faire des affaires avec vous ou toute autre société israélienne. »

Ramsey dit que sa décision n’était pas politique ; il ne voulait tout simplement pas perdre des clients. « Nous ne pouvons nous permettre de perdre le moindre client », explique-t-il, « c’était donc purement défensif sur le plan commercial. »

Ce fut cette sorte de calcul froid qui conduisit de nombreuses entreprises à se retirer d’Afrique du Sud, il y a vingt ans. Et c’est précisément ce type de calcul qui représente notre espoir le plus réaliste d’apporter la justice, si longtemps refusée, en Palestine.

Liste des produits israéliens à boycotter


Source : The Guardian


Traduction : Questions critiques


http://www.mecanopolis.org/


The advisory opinion of scientists Pfarbp Yemen

The name of God the Merciful
The advisory opinion of scientists Pfarbp Yemen victory for our brothers in Gaza

Praise be to Allah, prayer and peace be upon our Prophet Muhammad and his family and companions. After:
What is being exposed to our brothers in Gaza and the siege and bombardment of mass destruction and the wholesale slaughter,
And a massive offensive in all types of weapons of Jewish criminals may never Scott Muslims not to remain passive for him,
Duty and obligation, but the time to come the gift of one man to support their brothers and their rescue and assisting armies and peoples and governments
By establishing an air bridge carrying food and emergency medicine, field hospitals and doctors, money and weapons, or as much as possible, it
To reach the nearest airport, such as the airport of El Arish in the Sinai,
But must reach men for their support and fighting with them.
The Government of Egypt and the Egyptian people and the army of neighboring Egypt in particular as to their brothers in Gaza,
Facilitate the access and entry, the kind of Juba and peremptory duty
They must immediately open the border can not be closed, it is haram is haram
That participation in the killing of their brothers in the Gaza blockade, and pinned in the Ebedhm the enemy is brutal,
The fire entered the woman locked in a cat ..
How to imprison an entire people and the siege of a Muslim and a half million?!
Aided the enemy and how to close the border to kill people and extinction?.
The participation and aiding in the murder of a Muslim and a great crime,
And the removal of the minimum of the lesser God than the death of non-Muslims the right to kill the crowd, how many to close the border?
And God says: (do not help one another in sin and aggression) Round,
He says: (without killing the same breath, or corruption in the land as if the killing of all people live as if it is recited by all of) the table.

We call upon the Government of Egypt and the Egyptian army and people of Egypt to put an end to this major crime ..
If the wastes of these actors in the siege and the duty to support their brothers, they may apologize to the other and to participate in the crime
It must take the initiative in the clearance, and no obedience to any creature in disobedience towards the Creator, but in obedience known ..
The duty and obligation to the Army, while Egypt in particular, the various units - in addition to the mentioned - to assist his brothers in Gaza - as its neighbors --
To strike at the enemy army and weapons of all kinds directed towards the enemy near or after the individual or collective,
Because the Prophet peace be upon him say: (a Muslim brother is not Izlmh and do not deliver and do not do so) agreed,
Any betrayal of the indifference and the greatest possible assistance in the fighting and lifting the siege?
And God says: (The Astnasrokm in religion, you win only to you and the nation, including the Charter) Anfal,
And there is no recognized by the Charter of the law of God, between us and the Jews ..
And the duty Army units in Egypt and the fight to the enemy is also an obligation on the armies of the Ring
In order to take the enemy and the balance of the genocide of our brothers ..
They must open their borders for all the mujahideen all ..
These Jews and their allies backed the Christians of cooperating in the fight our brothers
For example, arms and weapons by the Jewish American, we must face them Similarly,
Muslims and the body of one as in the agreed .. Almighty said: (and fight the infidels fight against you all, as all) of repentance.
And all people must put pressure on the Islamic governments to achieve the types of events as stated in this opinion
Nasra and Pfarbp Almtainp (although you Astnasrokm victory in religion) Anfal,
This plague of God in which distinguishes sincere false
Otherwise Vanasr from God (and if it pleases God to have defeated them, but some of you Iblo) Mohamed,
We appeal to all Muslim scholars to stand with this opinion because they know that where the rule of God,
And they know the seriousness of confidential, and God and not on force and not only in God ...


1 - Mohamed Ahmed Jeravi Mufti of Yemen
2 - Mohammed bin Ismail, a member of the physical charge of Yemen
3 - Abdul Aziz bin Majid Zindani, a member of the Union of Muslim Scholars
4 - Abbas Hammoud, a member of the pro charge of Yemen
5 - Yahya Yahya Alcpami and Undersecretary of the ministry previously
6 - Abdel-Wahab Al-Dailami courtesy professor, former Minister of Justice
7 - Mohammed Sadiq Mgls a judge, a former member of the House of Representatives
8 - Yahya Saleh right Professor at the University of Sana'a
9 - Abbas Hilal Alkpodi former member of the Supreme Court
10 - Hamoud Hashim Almarahi Under the former scientific institutes
11 - Abd al-Rahman al-Khamisi University Professor of Modern Yemen
12 - Mohammed Nasser Al-beam advocate, a member of the Chamber of Deputies - Parliament --
13 - Sabri Ahmad Aref, a university professor, a member of the Chamber of Deputies - Parliament --
14 - Saad al-Hazaa Almsori advocate, a member of the Chamber of Deputies - Parliament --
15 - Mohammed Ali al-Ansi, advocate, professor
16 - Abdullah Ali savory advocate, a member of the House of Representatives - the parliament - the former
17 - Saleh Ali Allowadei head of the Center for a friend
18 - Secretary of the future university professor
19 - Hassan Mohammed al-Ahdal, Vice President of the University of Sanaa, the former
20 - Abdel-Reemy Chairman of the Board of Trustees of the Center for Scientific advocacy
21 - Saleh Aldpiani Professor of Jurisprudence and Islamic University of Sana'a
22 - Abdel-Wahab Ahumaighani professor, president of the majority
23 - Mohammed Mansour Mohammed Nazir Commandments Yemen
24 - Ali al acceptable Professor at the University of Sana'a
25 - Muhammad Ali Center Allowadei professor friend
26 - Abd al-Karim Mahrabi Musharraf and former Undersecretary of scientific institutes
27 - Abd al-Rahman, a professor at Sanaa Alogabri
28 - Ismail bin Abdul Bari professor - Hodeidah province --
29 - Mohamed Saad Alahtamedaip, head of the al-Zahra Balhdidp
30 - Hassan al acceptable scholars Hodaida
31 - Abdullah Hassan scientists from the date of Hodeida, a member of the Chamber of Deputies - Parliament --
32 - Hassan Abdel-Alim Kasemmn scientists Hodaida
33 - Ibrahim bin Ibrahim Alqrie scientists Hodaida
34 - Abdullah bin Abdullah al-Hudaydah scientists
35 - Ibrahim Abdul Bari Alohdelmn scientists Hodaida
36 - Mohamed Safwan Bekheit scientists Hodaida
37 - Abdul-Malik al-Salem Naji debris scientists Hodaida
38 - Abdullah Mohammed Mohammed Kzimmn scientists Hodaida
39 - Mohammed Hussein Ismail poor m scientists Hodaida
40 - Mohamed Ahmed Mohamed Aamoh scientists Hodaida
41 - Ibrahim Hassan Rami scientists Hodaida
42 - Abdul Rahman bin Abdullah Makram scientists Hodaida
43 - Abdul Rahman Abdullah Ahmad Makram scientists Hodaida
44 - Abdullah bin Ahmad Almrkadi scientists governorate of Aden
45 - Mohammad Saleh Rajab scientists from the Governorate of Aden
46 - Mohammed Abdel-Jaber, the Lord of the Governorate of Aden scientists
47 - Abdul-Aziz Abdul-narrator of the King County scientists Aden
48 - Ali Mohammed Abdullah Baruiz scientists governorate of Aden
49 - Ben Salah Salem Bin Ahmed al-Shaibani scientists from the Governorate of Aden
50 - Anwar Mohammed Aref scientists from the Governorate of Aden
51 - Jamal Abdullah Ali Bakri scientists from the Governorate of Aden
52 - Fahad Mohammad Qasim Aden governorate of scientists
53 - Saleh bin Salim bin Halis scientists from the Governorate of Aden
54 - Mansour Mohammed Rajeh Mcard scientists from the Governorate of Aden
55 - Muhammad ibn Musa al-Amiri, call the Center for Scientific Sanaa
56 - Abdullah Faisal Al-Ahdal, scientists Hadramout
57 - Ahmed Suleiman, where Secretary General of the Society of charity
58 - Abdullah al-Humaidi Ateeq Islamist activist - Rda --

Source
http://worldanalysis.net/modules/newbbex/viewtopic.php

lunes, 12 de enero de 2009

El embajador de Israel en España: "La OTAN ha causado más muertes de civiles que Israel"


El embajador de Israel en España, Rafael Schultz, ha pasado por los micrófonos de la SER

CADENASER.com 12-01-2009
El embajador de Israel en España, Rafael Schutz, ha justificado este lunes en la SER la ofensiva de Israel en Gaza, que ya ha causado más de 900 muertos, y ha aludido a que la OTAN ha causado más muertes de civiles tanto en Yugoslavia como en Afganistán que Israel entre los palestinos. Asimismo, ha asegurado que el objetivo de los ataques es detener el lanzamiento de cohetes ý el contrabando de armas por parte de Hamás.

"El número de víctimas civiles son inferiores que las que ha causado las fuerzas de la OTAN tanto en Yugoslavia como en Afganistán y Afganistán no ha amenazado a Europa como lo hace Hamás", ha señalado el embajador de Israel en España, Rafael Schutz.

El embajador de Israel ha indicado que espera estar cerca del objetivo de parar los cohetes que lanzan los miembros de Hamás a su población civil. A su juicio, el Gobierno israelí "dejó la cosa deteriorarse demasiado tiempo durante ocho años". Shutz considera que con "una intervención más temprana de Israel" se habría evitado el progreso de la producción industrial de cohetes.

Reproche a los manifestantes, no al Gobierno

Respecto al comunicado de prensa emitido este domingo por su embajada, en el que se reprocha que se proteste contra Israel, Schutz ha dejado claro que las críticas van dirigidas a los manifestantes en general y en ningún caso al Gobierno. "El comunicado se emitió antes de las declaraciones del presidente del Gobierno, lo que tenga que decir al Gobierno se lo digo directamente, no a través de los medios", ha explicado. Asimismo, ha dicho que la gira que el ministro de Exteriores, Miguel Ángel Moratinos, inicia este lunes en Egipto por Oriente Próximo es signo de un "deseo verdadero de contribuir a la solución".

También ha negado estar "a la puerta de un conflicto diplomático entre Israel y España". "Tenemos que saber no estar de acuerdo, llegar a puntos de concordia y seguir adelante", ha puntualizado.

El embajador sí ha arremetido contra los manifestantes a los que echa en cara que ejercen una doble moral ya que "durante ocho años, la población israelí ha vivido bajo las amenazas de los misiles, pero nadie dijo nada". Además, alega que "todos dicen que Israel tiene el derecho de defenderse, per no se dice cómo".

"La paz es posible"

Rafael Schutz se muestra convencido de que "la paz es posible". A su juicio, para ello, es imprescindible negociar la existencia de los dos estados. "Hay que reconocer la historia de Palestina" y "negociar donde va a pasar la línea de la frontera", admite.

Sin embargo, Shutz no se plantea que haya negociaciones hasta que Israel no consiga el doble objetivo de evitar que Hamás lance cohetes a su territorio y se pare el contrabado de armas por parte de esta organización.

Sobre el presidente electo de Estados Unidos, ha afirmado estar convencido de que "Obama está auténticamente preocupado" por resolver el conflicto entre israelíes y palestinos y ha calificado de "hecho positivo" el que EEUU sea guiado por Obama para lograr la paz.

http://www.cadenaser.com/internacional/articulo/embajador-israeli-otan-ha-causado/serpro/20090112csrcsrint_3/Tes

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Rafael Schutz : "durante ocho años, la población israelí ha vivido bajo las amenazas de los misiles, pero nadie dijo nada".
GARBÎ SI DICE ALGO:

USTEDES VENDEN LAS ARMAS A LOS QUE LUEGO LES ATACAN.



http://www.saraya.ps/pic/10-01-2009_651072684.jpg
http://www.saraya.ps/pic/10-01-2009_274111985.jpg
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http://www.saraya.ps/pic/10-01-2009_89702893.jpg

EN LUGAR DE CERRAR LA PUERTA A LA COMIDA Y MEDICINAS DETENGAN LA VENTA DE ARMAS ISRAELIES A LOS GRUPOS QUE LUEGO LES ATACAN.

sábado, 10 de enero de 2009

Masacre en Gaza/Ministro iraní de Defensa: “A los sionistas les espera un final más humillante que el que tuvieron en la guerra contra el Líbano”

Teherán, Irán. IRNA. 10 de enero de 2009

El general y ministro de Defensa de Irán, Mostafa Mohammad Nayyar, hoy sábado, en un encuentro con miembros del Comité de la Diplomacia de Defensa de dicho ministerio, en referencia a la defensa y resistencia que la población de Gaza está haciendo gala ante los “brutales ataques del régimen sionista”, ha manifestado: A los sionistas les espera un final más humillante que el que tuvieron en la guerra de 33 días contra el Líbano”.

De acuerdo con una nota de prensa del Departamento de Propaganda del Ministerio de Defensa de Irán, para el general Nayyar el ataque de Israel a Gaza no es una guerra declarada a Hamás sino una “guerra entre los infieles y el Islam”, por lo que “los musulmanes y las gentes de bien de todo el mundo deberían levantarse a defender al pueblo oprimido de Palestina.”

Sobre la guerra psicológica desatada contra Irán por apoyar a los palestinos y al Hamás y la tibieza mostrada por algunos gobiernos árabes sobre el conflicto, manifestó: “El apoyo que Teherán brinda a la población de Gaza no le quita responsabilidad a aquellos en el mundo árabe que dicen estar a la vanguardia del asunto. ¿Acaso esperaban que Irán respaldase a los sionistas en lugar de a la población oprimida de Gaza? ¿No es acaso añadir más vergüenza a su expediente el que EEUU se inmiscuya traicionando la causa de Palestina y apoyando multilateralmente al régimen usurpador sionista? ¿No es mejor en lugar de eso, defender a las mujeres y niños que están siendo a diario masacrados en Gaza?”

Dicho esto, el ministro se dirigió a aquellos que presentan su “traición” a la población de Gaza como si de una “postura desde el derecho” se tratara, diciendo: “Si vuestra postura se atuviera al derecho, entonces no presenciaríamos una oleada de oposición y manifestaciones en el mundo musulmán en contra de vosotros.”

“Si el paso de Rafah se hubiera mantenido abierto a tiempo —reprendió—, no habría habido tragedia humanitaria en Gaza. No ha sido la posición de vindicación de derechos de la población de Gaza la que ha envalentonado a Israel sino la colaboración y coligación con ese régimen ocupador lo que le ha hecho a éste decidir atacar y perpetrar sus crímenes de guerra.”

“Hoy es el día del gran examen para los que dicen defender los derechos humanos y para los dignatarios de la liberal-democracia; no cabe duda de que quienes han cerrado los ojos ante los crímenes del régimen sionista son partícipes de los mismos”, sentenció el ministro, al tiempo expresó su protesta porque “la resolución débil y carente de la garantía de que se vaya a cumplir emitida por el Consejo de Seguridad de la ONU no evitará los genocidios del régimen sanguinario sionista, por lo que se deberían tomar medidas mas serias para detener los crímenes de Israel.”

“Los derechos humanos, y la vindicación de justicia y libertad exigen que los líderes del régimen sionista sean juzgados y castigados como criminales de guerra, y sería esto la mínima indemnización que debería pagar ese régimen usurpador”, concluyó.

Sultanato de Omán se manifiesta pidiendo boicotear los bienes y productos de las empresas que apoyan a Israel



Las manifestaciones estudiantiles recorren varias ciudades del Sultanato pidiendo boicotear los bienes y productos de las empresas que apoyan a Israel a sí como los productos de Israel.

Jordania ha decidido retirar a su embajador de Tel Aviv en protesta contra la continua agresión de Israel en la Franja de Gaza.

Manifestación en Madrid para exigir el cese de los ataques israelíes en Gaza y romper relaciones con Israel

jueves, 8 de enero de 2009

Psicosis latente y nuevas "amenazas" Agenda secreta: Qué buscan las operaciones con el "USA-terrorismo" en Asia y Europa

(IAR Noticias) 18-Diciembre-08

En el escenario mundial hay cuatro hechos de inevitable desenlace a corto plazo: La resolución de la crisis recesiva mundial, el ataque militar a las usinas iraníes, Afganistán y la ocupación militar de Pakistán, otro conflicto armado en el Cáucaso o en Eurasia (como parte del teatro de la guerra fría EEUU-Rusia) y un ataque "terrorista" (o varios) similar al 11-S en Europa o EEUU. En todos los casos, el "terrorismo" (un arma estratégica de la guerra de Cuarta Generación) va actuar como elemento desencadenante y fusionante de los acontecimientos que se avecinan en el teatro de los conflictos internacionales por la preservación del orden imperial regente.

Por Manuel Freytas (*)
manuefreytas@iarnoticias.com



El orden de esos acontecimientos a suceder será determinado por las necesidades coyunturales que tenga el Imperio USA-UE en el marco de sus relaciones globales económicas, geopolíticas y militares estratégicas.

Los movimientos traumáticos (sean económicos, militares o "terroristas") en el tablero mundial no están marcados por caprichos personales de eventuales gobernantes sino por necesidades estratégicas de supervivencia inmediata que tienen los Estados imperiales y el sistema capitalista.

En ese sentido, Bin Laden (que no se sabe exactamente si está vivo o muerto) y Al Qaeda son una valiosa carta que la CIA y los servicios estadounidenses y europeos siempre se reservan para resolver cualquier "salida" imperial (económica o militar) que requiera consenso internacional.

Bien empleada, la herramienta "terrorismo" (un arma que combina la violencia militar con la Guerra de Cuarta Generación) tiene como objetivo central: Generar una conflicto (o una crisis) para luego aportar la solución más favorable a los intereses del que la emplea.

Por ejemplo: El 11-S (activado por la CIA infiltrada en los grupos islámicos) en EEUU fue el detonante del conflicto, y la "guerra contraterrorista" posterior, y las invasiones a Afaganistán e Irak, fueron parte de la alternativa de solución.

Entre los varios objetivos encubiertos del reciente atentado "terrorista" serial de tres días en la India, sobresale nítidamente el de preparar el "clima" y las condiciones para un desembarco militar de EEUU en Pakistán, un aliado caótico y desbocado que Washington necesita controlar en función de sus estrategia en Afganistán y en el resto de la región.

El "terrorismo islámico", convertido desde el 11-S en única hipótesis válida de conflicto internacional (y como justificativo de base para intervenciones militares), es multifuncional en sus búsqueda de objetivos: Un atentado "terrorista" detonado a distancia (y por control remoto) multiplica planetariamente sus efectos de "miedo mundial" por medio de la manipulación mediática de las imágenes de destrucción que realizan las grandes mediáticas del Imperio.

Y la interpretación del hecho "terrorista" por los grandes medios del sistema y sus analistas no es racional sino emocional: Al "terrorismo" no se lo analiza como un arma político-militar (con objetivos y beneficiarios políticos-económicos) sino que se lo presenta como un hecho "monstruoso y criminal" con un fin demencial y una resolución irracional en sí mismo.

En este escenario de ocultamiento de las causas y los fines inteligentes y planificados del "acto terrorista" (un arma de guerra para conseguir objetivos, tan efectiva y mortal como cualquier otra), quien avance hacia la búsqueda de explicaciones y de posibles beneficiarios es tildado inmediatamente de "conspirativo".

Así la CIA y los servicios estadounidenses y europeos consiguieron (además de entronizar la ignorancia) "nivelar el miedo" y utilizar indiscriminadamente al "terrorismo" (como arma de manipulación política) con la complicidad manifiesta de los grandes medios y comunicadores masivos que sólo se limitan a contar el "terrorismo" de acuerdo con las "fuentes oficiales".

Los testeos con las "amenazas"



Como cualquier experto en inteligencia sabe, hay un primer movimiento en las técnicas "terroristas" que se denomina "testeo". Está técnica consiste en generar "efectos colaterales" de miedo sin llegar al atentado "terrorista" real, y su principal campo de acción son las "amenazas" y el "descubrimiento" (antes de que sucedan) de supuestos planes de ataques y atentados que son presentados a la prensa.

En ese sentido, son ejemplos paradigmáticos los "comunicados" de Al Qaeda y las apariciones constantes de Bin Laden en los clásicos videos y grabaciones, así como las también constantes revelaciones y denuncias de "planes terroristas" por parte de EEUU, Gran Bretaña y los gobiernos de las principales potencias europeas.

Tanto Washington como las potencias de la Unión Europea han mantenido históricamente denuncias constantes de "ataques terroristas islámicos" en planes de ejecución, pero que efectivamente no han sucedido, desde el 7 de julio de 2005, fecha del atentado terrorista al metro de Londres.

Mediante estas operaciones de "testeo" (y de mantenimiento de la psicosis del miedo) los planificadores del USA-terrorismo de Estado imperial (disfrazado de "terrorismo islámico") mensuran el impacto emocional y seleccionan los posibles "blancos" de los ataques terroristas reales, principalmente en EEUU y Europa.

Mediante estas operaciones, los estrategas y planificadores "testean" en diferentes escenarios (Europa, Asia o EEUU) el clima de "miedo" existente, o lo reactualizan para mantener activas las condiciones de manipulación con el "terrorismo".

Decenas de operaciones de "testeo" con amenazas y descubrimiento de "planes terroristas" son realizadas anualmente tanto en Europa (principalmente Francia y Gran Bretaña) y EEUU, donde los "blancos" se sitúan (últimamente) preferentemente en el sistema de transporte de Nueva York.

Esos ensayos les permite a los planificadores evaluar posibles reacciones sociales y políticas frente a un atentado real.

En este terreno, la policía francesa "encontró" el martes una cantidad explosivos "listos para ser detonados" en los grandes almacenes Printemps de París, después de que se recibiera una carta de aviso de un grupo hasta ahora desconocido que se presentaba como el "Frente Afgano Revolucionario" y reclamaba la retirada de las tropas francesas de Afganistán.

El eje Irán-Afganistán-Pakistán-Europa



Evidentemente, las operaciones de testeo con las amenazas y planes "terroristas" siguen concentradas en el eje Afganistán-Pakistán y en el escenario de las potencias europeas que tienen tropas en Afganistán, donde los talibanes están exterminando a los soldados de EEUU y la OTAN y ya controlan más del 70% del territorio afgano.

Como se sabe, los gobiernos europeos, ante el enorme costo político y social que les acarrea, son cada vez más renuentes a mantener su alianza militar con EEUU en Afganistán (hasta ahora la guerra de ocupación más costosa y problemática para el Imperio) y algunos de ellos ya están pensando en retirarse de sus acuerdos militares con Washington.

Las mismas potencias europeas, a su vez, tienen en su manos la "resolución final" sobre el programa nuclear iraní en el Consejo de Seguridad de la ONU, donde el fin de la "opción diplomática" podría desencadenar a corto plazo acciones de endurecimiento económico y hasta sanciones militares contra Teherán.

Las seis potencias del grupo "5+1" (EEUU, Rusia, China, Francia, Reino Unido y Alemania) acordaron el martes con varios países árabes celebrar consultas periódicas sobre las "acciones" contra el programa nuclear de Irán.

Israel y EEUU, por su parte, esgrimiendo informes (de la AIEA) donde se consigna que Irán ya está en condiciones de fabricar ojivas nucleares, presionan para embarcar a la OTAN y a las potencias europeas en acciones militares inmediatas contra Irán.

Estos dos conflictos estratégicos centrales (Irán y Afganistán-Pakistán) son los que básicamente alimentan las operaciones con el "terrorismo", tanto en Asia como en las metrópolis europeas.

Las "amenazas" (con las posibilidades siempre latentes de un "atentado real"), se orientan a dos objetivos principales:

A) Ablandar la masa de resistencia de los socios europeos nucleados en la OTAN para que continúen su alianza militar en Afganistán y legitimen posibles operaciones militares ya planificadas de ocupación en Pakistán, sobre todo en la frontera con Afganistán.

B) Preparar y crear las condiciones para acciones militares y de bloqueo económico contra Irán, antes de que este país alcance a desarrollar ojivas nucleares que pongan en peligro la supervivencia del Estado de Israel (la madre patria del sionismo capitalista que controla el mundo desde Washington y Nueva York).

Para ello es imprescindible generar un contexto asiático y europeo amenazado no solamente por el "terrorismo islámico" de Bin Laden y Al Qaeda, sino también por el "peligro nuclear iraní" que puede expandirse por Europa y EEUU.

Esto explica sucintamente el eje Asia-Europa de las actuales operaciones con el "terrorismo" que -por ahora- ya se concretaron con un atentado real en la India, y siguen extendiendo su estela de nuevas amenazas tanto en la región como en las metrópolis de EEUU y Europa.

Resumiendo:

El "terrorismo" no es un objeto diabólico del fundamentalismo islámico, sino una herramienta de la Guerra de Cuarta Generación que la inteligencia estadounidense y europea están utilizando (en Asia y Europa) para mantener y consolidar la alianza USA-UE en el campo de las operaciones para derrotar a los talibanes en Afganistán, justificar acciones militares contra Irán antes de que convierta en potencia nuclear, y generar un posible 11-S para distraer la atención de la crisis recesiva mundial.

Dentro de esta línea directriz, se van enmarcar los distintos acontecimientos de "amenazas" y "descubrimientos de complot terroristas" que se irán desarrollando en los próximos días tanto en Europa y EEUU como en la región asiática.

El punto "nebuloso" de estas operaciones reside en precisar en que momento los estrategas del USA-terrorismo van a implementar el escenario de otro atentado real (inevitable) en Europa, Asia o EEUU.

El "blanco", como ya se precisó más arriba, va estar determinado por el resultado y la evaluación de los "testeos" con las "amenazas" y los "complots terroristas".

En el momento que EEUU decida atacar a las usinas nucleares de Teherán, o lance operaciones militares en Pakistán o en el Cáucaso, va a necesitar imperiosamente de un atentado terrorista real para ablandar la resistencia de los aliados y conseguir consenso internacional.

Precisamente, esas son las funciones claves que viene cumpliendo el "terrorismo" (como arma de guerra imperial) desde el 11-S hasta aquí

http://www.iarnoticias.com/2008/secciones/contrainformacion/0121_psic_latente_eurasia_17dic08.html

miércoles, 7 de enero de 2009

Chávez expulsa al embajador de Israel en protesta por el genocidio contra los palestinos

aporrea.org

A través de un comunicado del Ministerio del Poder Popular para las Relaciones Exteriores, el Gobierno venezolano tomó la decisión de la expulsar al embajador israelí en la República Bolivariana de Venezuela en protesta por los ataques de Israel contra la población en la Franja de Gaza.

Los inclementes ataques de las fuerzas militares de Israel, han causado la muerte de más de 600 personas en Gaza, muchos de ellos mujeres y niños, a pesar de que Israel dice sólamente atacar objetivos militares de Hamas, organización que gobierna la franja de Gaza, luego de haber sido electos democráticamente.

COMUNICADO EMITIDO POR LA CANCILLERÍA VENEZOLANA:

El Gobierno de la República Bolivariana de Venezuela presencia una vez más, junto a los Pueblos del mundo, el horror de la muerte de niños y mujeres inocentes, producto de la invasión de la Franja de Gaza por tropas israelíes, y del bombardeo inclemente que, desde cielo y tierra, descarga sistemáticamente el Estado de Israel sobre territorio palestino.

En esta hora trágica e indignante, el Pueblo de Venezuela manifiesta su solidaridad irrestricta con el heroico Pueblo palestino, comulga en el dolor que embarga a miles de familias por la pérdida de seres queridos, y les tiende la mano al afirmar que el Gobierno venezolano no descansará hasta ver severamente castigados a los responsables de estos crímenes atroces.

El Gobierno de la República Bolivariana de Venezuela condena tajantemente las flagrantes violaciones del Derecho Internacional en las que ha incurrido el Estado de Israel, y denuncia su utilización planificada del terrorismo de Estado, con lo cual este país se ha colocado al margen del concierto de las Naciones.

Por las razones antes mencionadas, el Gobierno de la República Bolivariana de Venezuela ha decidió expulsar al Embajador de Israel y a parte del personal de la Embajada de Israel en Venezuela, reafirmando su vocación de paz y su exigencia de respeto al Derecho Internacional.

El Gobierno de la República Bolivariana de Venezuela ha instruido a su Misión ante la ONU para que, junto a la mayoría de gobiernos que así lo reclaman, se presione para que el Consejo de Seguridad aplique medidas urgentes y necesarias para detener esta invasión del Estado de Israel contra el territorio palestino.

El Presidente Hugo Chávez, quien ha sostenido encuentros con altos representantes del Consejo Mundial Judío y siempre se ha opuesto al antisemitismo como a cualquier tipo de discriminación y de racismo, hace un llamado fraterno al pueblo judío a través del mundo para que se oponga a estas políticas criminales del Estado de Israel que recuerdan las peores páginas de la historia del siglo XX. Con el genocidio del Pueblo palestino, el Estado de Israel nunca podrá ofrecerle a su Pueblo la perspectiva de una Paz tan necesaria como duradera.

Caracas, 6 de enero de 2009

http://www.larepublica.es/spip.php?article13952

La cuna de Cristo es una prisión 2008 años después

Foto de Christopher Anderson

Escrito por: Michael Finkel

Jesús nació aquí

El pueblito donde nació Jesús es ahora uno de los lugares más conflictivos sobre la faz de la Tierra.

ASÍ NO LLEGARON MARÍA Y JOSÉ A BELÉN, pero así se entra ahora. Hay que esperar junto al muro. Es una impresionante barricada de concreto, de tres pisos de altura, coronada por alambre de púas. Los soldados israelíes armados con rifles de asalto examinan los documentos, registran el vehículo. Ningún civil israelí, por orden militar, puede pasar. A unos pocos residentes de Belén se les permite salir. La razón por la que el muro existe, según el gobierno israelí, es mantener a los terroristas alejados de Jerusalén.

A Belén y a Jerusalén las separan sólo 9.5 km, aunque en la comprimida y fraccionada geografía de la región eso las coloca en territorios diferentes. Belén está en Cisjordania, en los terrenos ocupados por Israel durante la Guerra de los Seis Días, en 1967. Es una ciudad palestina, la mayoría de sus 35 000 residentes es musulmana. En 1900, más de 90 % de la ciudad era cristiana. Hoy, sólo cerca de la tercera parte de Belén lo es, y esta proporción disminuye a un ritmo constante al emigrar los cristianos a Europa o a América. Al menos una docena de terroristas suicidas ha provenido de la ciudad y de su distrito circundante. La verdad es que Belén, el “pueblecito” venerado durante la Navidad, es uno de los lugares más conflictivos de la Tierra.
Si le autorizan el paso, se abrirá una puerta corrediza de acero, los soldados se harán a un lado y usted conducirá hacia la abertura temporal que han horadado en el muro. Luego la puerta se cerrará de golpe. Ya se encuentra en Belén.

En el agreste paisaje a orillas del desierto de Judea, la ciudad se erige sobre varias colinas anchas y aplanadas, con escasa vegetación. Las casas más antiguas están hechas de roca amarillo pálido, incrustadas a lo largo de calles empinadas y angostas. En un estanquillo al aire libre, la carne de carnero gira en un asador, goteando grasa. Los hombres, sentados en sillas de plástico, sorben café árabe espeso de unos vasitos. Huele a basura acumulada. Al subir por la empinada pendiente, se ve cómo se extiende la construcción del muro; una serpiente gris, segmentada con torres de vigilancia cilíndricas, que estrecha metódicamente la ciudad.

Tras el muro, a lo largo de los límites de Belén, hay tres campos de refugiados palestinos, bloques de apartamentos, construidos caóticamente. La brisa que sopla entre sus callejones dobla las esquinas de cientos de carteles de mártires: jóvenes que, con la mirada impasible, sostienen sus rifles de asalto. Muchos son víctimas de las Fuerzas de Defensa Israelíes. Otros se han hecho estallar en centros comerciales, restaurantes o autobuses israelíes. Los textos en árabe de los carteles ensalzan la grandeza de estos actos.

Justo fuera del muro, dominando los montes y las colinas de los alrededores, se encuentran las colonias judías que se expanden descontroladamente, plagadas de grúas de construcción. En la cima de la colina central de Belén está la Plaza del Pesebre, una explanada empedrada frente a la Iglesia de la Natividad. La estructura más alta y destacada es una mezquita. Muchas de las tiendas de souvenires permanecen cerradas, vestigios de épocas más pacíficas. El turismo es poco, los peregrinos son llevados de un lado a otro por guías; una parada rápida en la Plaza, luego una salida veloz a la colina y regresan por el muro, de vuelta a Jerusalén. Los hoteles están vacíos en su mayoría. Pocos visitantes pernoctan ahí. El desempleo en Belén, según cálculos del alcalde, es de 50 %, y muchas familias viven al día.

La Iglesia de la Natividad está casi escondida. Parece una fortaleza de piedra con paredes gruesas y hostiles y una fachada sin adornos. Quizá por eso ha sobrevivido 14 siglos: Belén no es un lugar de arquitectura delicada. Estar en un cruce de caminos del mundo –la populosa intersección entre Europa, Asia y África– significa ser invadido sistemáticamente a lo largo de la historia. La iglesia ha resistido conquistas persas, bizantinas, musulmanas, cruzadas, mamelucas, otomanas, jordanas, británicas e israelíes. La entrada, reducida a través de los siglos, quizá para evitar el acceso de los caballos y camellos de los viajeros, es un agujero minúsculo. Casi hay que doblarse a la mitad para poder pasar.

El interior de la iglesia, frío y oscuro, es tan sobrio como el exterior; cuatro hileras de columnas en una nave abierta llevan al altar mayor. No hay bancos, sólo una colección de sillas abatibles. Sin embargo, bajo el altar, al final de una desgastada escalinata de piedra caliza, hay una pequeña cueva. En las áreas rurales de Belén, hoy, al igual que hace 2 000 años, las grutas se utilizan como corrales. Los pesebres se excavan en la roca. Aquí, en el blanco de este volátil lugar, rodeada de asentamientos judíos y campos de refugiados, encerrada tras un muro, escondida entre un bosque de minaretes, aprisionada bajo el piso de una iglesia antigua, se encuentra una estrella de plata. Se cree que ahí es donde nació Jesús.

Algunos de quienes uno se encuentra alrededor de Belén citan la Biblia, otros recitan el Corán y unos más cantan la Torá. Algunos muestran sus campos, otros señalan sus olivares, unos más evocan la historia, mientras que otros visualizan el futuro. Algunos rezan arrodillados sobre el piso, otros colocan la frente sobre el suelo, unos más plantan firmemente los pies en la tierra pero giran e inclinan el torso. Algunos arrojan piedras, otros conducen tanques y unos más se cubren de explosivos. No obstante, cuando se llega al meollo del asunto, cuando se prescinde del odio, la política y las guerras, lo único de lo que la mayoría habla, cuando se trata de Belén, es de la tierra. Un trocito de tierra. Un terreno erosionado por el viento, sin agua y con rocas por todos lados.

LOS JUDÍOS LLEGARON PRIMERO. Es lo que dice Menachem Froman, un rabino que vive en Tekoa, asentamiento judío encaramado en una meseta; un prístino conjunto de viviendas de piedra clara con tejados rojizos. Ahí viven 1 500 personas. Desde el norte de Tekoa, Froman puede ver todo Belén; el llamado musulmán a la oración se oye en la colonia cinco veces al día, puntual como el horario de un tren. Hacia el sur están los montículos marrones y yermos del desierto de Judea, donde se cree que Jesús ayunó 40 días. Y los profundos barrancos que se prolongan hasta por debajo del nivel del mar y se sumen, inmóviles, aún más, en el punto más bajo de la Tierra, el Mar Muerto. “Esto no es sólo tierra –dice Froman–. Esta es la Tierra Santa. No hay petróleo ni oro ni diamantes. ¡Es un desierto! Pero es la casa de Dios”. Froman tiene 62 años; su familia cuenta con 17 generaciones de rabinos. Él es el décimoctavo y su hijo también es rabino.

Nació en lo que hoy es Israel, pero que entonces, durante la Segunda Guerra Mundial, era conocido como el Mandato Británico de Palestina (los británicos comenzaron a gobernar la región en 1922, tras la caída del imperio otomano). Tras la Segunda Guerra Mundial, luego del Holocausto, las Naciones Unidas votaron para dividir la región en dos estados, uno judío y otro árabe. Los judíos aceptaron, pero los árabes no. La lucha entre ambos comenzó incluso antes de que Israel declarara su independencia en 1948, y la guerra subsiguiente dio como resultado la salida de 750 000 palestinos de sus poblados de origen, muchos de ellos forzados por el Ejército Israelí. Una gran parte se trasladó a la ribera occidental del río Jordán, Cisjordania, administrada por Jordania, o a la Franja de Gaza, gobernada por Egipto. Esos fueron los primeros refugiados palestinos.

Luego, en 1967, Israel venció a las fuerzas militares de Egipto, Jordania, Siria, Irak y Líbano en seis días caóticos y ocupó, entre otros territorios, Cisjordania, un lugar al que muchos israelíes se refieren por su nombre bíblico, Judea y Samaria. Eso inició el movimiento de colonización, los judíos se establecieron por todo el territorio recién conquistado.
Froman fue uno de los primeros en llegar. Él cree, como muchos colonos, que el derecho de los judíos sobre Judea y Samaria está escrito en el Antiguo Testamento. Ellos son los dueños y, por lo tanto, Froman siente que tiene el derecho, concedido por Dios, de vivir ahí.

En el distrito de Belén, que incluye la ciudad y los poblados vecinos, hay cerca de 180 000 palestinos, de los cuales más o menos 25 000 son cristianos (prácticamente todos viven en la zona urbana de Belén y en dos poblados satélites, Beit Jala y Beit Sahur). La geografía de la región incluye 22 asentamientos judíos, con una población cercana a los 80 000, y al menos una docena más de campamentos que se parecen a los asentamientos irregulares del Antiguo Oeste conocidos como puestos de avanzada; a menudo no son sino un círculo de casas móviles destartaladas.

Sólo con mirar por su ventana, en Tekoa, Froman ve por qué todo el mundo ansía un pedazo de esta tierra. Dice que para los judíos que aún esperan a su Mesías es posible que llegue justo aquí, en el campo erosionado de Belén, donde la presencia divina se palpa en el viento arenoso del desierto. Para los cristianos que aguardan el regreso de su Mesías, ¿por qué no habría de volver a su lugar de nacimiento? Los musulmanes no creen en un mesías –sólo existe Alá, el único Dios–, pero los musulmanes palestinos también veneran esta tierra, ya que Jesús es uno de sus profetas. También Belén y la vecina Cisjordania, al igual que la Franja de Gaza y Jerusalén, son lugares donde esperan fundar una patria viable.

Naciones Unidas, la Unión Europea y la Corte Internacional de Justicia han declarado ilegales las colonias israelíes, una violación de la Convención de Ginebra que prohíbe a las potencias invasoras que sus ciudadanos pueblen los territorios ocupados. Sin embargo, el gobierno israelí ofrece préstamos con facilidades a quienes buscan casa en los asentamientos de Cisjordania. Uno de los más grandes en el área de Belén se llama Har Homa. Sus flamantes edificios de apartamentos se levantan tan cerca de Belén, justo al otro lado del muro, que uno bien podría hacer una señal con la mano en una calle palestina y conseguir un taxi en Har Homa. Se ha convertido en un suburbio completamente desarrollado y en operación, con 2 000 israelíes. Cerca de la mitad de ellos no se consideran religiosos, y los anuncios de bienes raíces en Har Homa, pegados en numerosas vallas publicitarias, subrayan las ventajas seculares del poblado: ¡precios razonables, excelente ubicación y a poca distancia de Jerusalén!

Har Homa ejemplifica una estrategia israelí conocida como “hechos sobre el terreno”: mientras más judíos vivan en un área concentrada al este de la llamada Línea Verde –la demarcación establecida en el armisticio de 1949 tras la guerra de independencia israelí– hay más probabilidades de que esa zona se convierta en parte de Israel si la región se divide en dos países. Los palestinos todavía se refieren a Har Homa por su nombre original: Jabal Abu Ghuneim, “monte del pastor”, en árabe. Era uno de los últimos espacios abiertos de Belén, una ladera cubierta de pinos donde los pastores cuidaban de sus rebaños desde tiempos bíblicos. Las construcciones comenzaron en 1997, cuando el terreno fue deforestado y cubierto con torres de apartamentos. Los palestinos que poseían terrenos en ese lugar nunca recibieron compensación. Su nuevo nombre en hebreo significa “montaña amurallada”.

Los asentamientos están diseñados para parecer oasis urbanos seguros, pero no lo son. La presencia de colonos tan cerca de los poblados palestinos los convierte en blancos de una enemistad muy violenta. Los parabrisas de los autos recibían tantas pedradas que en algún momento los colonos reemplazaron los cristales con plástico irrompible. Antes de la construcción del muro, las balas perdidas, disparadas desde abajo, a veces se impactaban en las casas. En la colonia de Efrat, a unas cuantas colinas de Tekoa, un terrorista suicida detonó en el centro médico la bomba que llevaba consigo. Otro más murió a tiros cuando estaba a punto de explotar en el supermercado del asentamiento. Quien lo mató no fue un soldado, sino un colono.
“Nuestros hijos han asistido a más funerales que la mayoría de las personas en toda su vida –comenta Sara Bedein, madre de seis hijos que vive en Efrat–. Todos mis hijos tienen amigos, vecinos y compañeros de clase que fueron asesinados”. Bedein porta una mascada brillante en la cabeza; las mujeres judías ortodoxas, como las musulmanas tradicionales, no muestran su cabello en público. Agrega que después de que una bomba en un autobús escolar arrancó las piernas de tres jóvenes estudiantes y mató a dos profesores, su hija y sus compañeros comenzaron a cruzar las piernas en el autobús, creyendo que eso reduciría las probabilidades de perder alguna extremidad en un ataque. Y aun así, si le preguntan a Bedein por qué su familia no sale del territorio ocupado, responde inmediatamente y sin ambages: “Nos encanta estar aquí”. Adoran los paisajes, el aire montañés y el fuerte sentido de comunidad de los colonos. Muchos de ellos llevan armas aseguradas a la cintura, toman la ley en sus propias manos. Algunos incluso portan armas en la sinagoga y, al orar, mientras levantan los brazos suplicando a Dios, es claro que la protección que buscan no sólo es divina: se nota el inequívoco destello de un revólver guardado en su funda.

Cuando Seth Mandell camina un rato por el desierto, porta su Glock de nueve milímetros en una riñonera. Mandell vive en Tekoa, a unas calles del rabino Froman. Su paseo se ha convertido en un ritual de dolor. Baja afanosamente por una vereda empinada y resbalosa, salpicada de flores silvestres color escarlata, explosiones multicolores en el yermo paisaje desértico. Unas pocas palomas revolotean por encima de él. Palomas en el cielo, ramas de olivo por debajo.
Mandell se dirige a una pequeña gruta, un paraje tranquilo donde, según dice, los monjes han venido a meditar desde el siglo v. No sorprende que un joven de 13 años se haya animado a explorar. El muchacho era Koby Mandell, hijo de Seth. Decidió no ir a la escuela un día de mayo de 2001, junto con su amigo de 14 años Yosef Ishran, también de Tekoa.

Cuando llegó la noche y los chicos no regresaron a casa, se inició la búsqueda. Llegaron los soldados. A la mañana siguiente los encontraron en la cueva. Los habían matado a pedradas. Las paredes de la cueva estaban manchadas con su sangre. Junto a los cuerpos quedaron las bolsas de su almuerzo. Nunca atraparon a los asesinos. El dolor que siente Seth Mandell cuando camina por ahí parece emanar de él como ondas de calor del pavimento. Sin embargo, Mandell afirma que él y su familia –su esposa y sus otros tres hijos– no planean mudarse. Dice lo mismo que el rabino Froman. Repite lo que expresan muchos colonos. Su relación con esta tierra es profundamente espiritual, emocional y cultural. “Irme –concluye– sería dejar atrás parte de mí”.

MIL AÑOS ANTES del nacimiento de Cristo, Belén era conocida como la Ciudad de David. Ahí nació el rey David, un líder judío que ganó su reputación gracias a una famosa pelea: venció a Goliat al matarlo con una piedra lanzada con su honda. El gigante, cuya estatura, según el Antiguo Testamento, “era de seis codos y un palmo” –cerca de tres metros– pertenecía al pueblo filisteo, antiguo enemigo de los judíos. De la palabra “filisteo” deriva el actual término “palestino”, aunque ambos pueblos sólo están relacionados etimológicamente, no por lazos de sangre.

Si bien los judíos rara vez han ejercido el poder, fueron el grupo más numeroso de la región por centurias. Sin embargo, en el siglo I d. C., y tras una serie de gobernantes ineptos y de derrotas por parte del ejército romano, fueron expulsados de Tierra Santa. Durante los siguientes 2 000 años, los judíos se dispersaron por el mundo –la Diáspora– pero nunca dejaron de orar para volver a su tierra natal.
Mientras tanto, el cristianismo cobró importancia. Parece una casualidad que Jesús naciera en Belén; después de todo, era Jesús de Nazaret, un poblado a 145 km, al norte. Algunos arqueólogos e historiadores de teología dudan sobre muchos detalles del relato de la Navidad, incluso que Jesús naciera en Belén de Judea. Hay un diminuto poblado, llamado también Belén, ubicado mucho más cerca de Nazaret, donde algunos piensan que de hecho nació Jesús (en hebreo, Belén significa “casa de pan”, y podría referirse a cualquier lugar con un molino de harina).

Pero según el Nuevo Testamento, en el Evangelio de Lucas, el emperador romano de la época, César Augusto, llevó a cabo un censo que exigía a toda la gente regresar a su lugar de origen para empadronarse. José era descendiente del rey David y, aunque su esposa estaba próxima a dar a luz, ambos pudieron completar el viaje a Belén. El famoso relato del Evangelio de Lucas señala que “no había lugar para ellos en el mesón”, por lo que Jesús nació entre el ganado, tal vez en la gruta sobre la que al final se construyó la Iglesia de la Natividad.

El gobernante de Judea, el rey Herodes, estaba tan molesto por las noticias de que había nacido un nuevo rey y posible rival que, de acuerdo con el Evangelio de Mateo, mandó tropas a matar a todos los niños menores de dos años. María y José escaparon con Jesús a Egipto, pero se dice que miles de niños fueron asesinados.
Para el siglo iv, el cristianismo era la religión oficial del Imperio romano, y Belén pronto se convirtió en uno de sus lugares más sagrados. En el año 326, Helena, madre del primer emperador cristiano, Constantino, viajó a Belén y poco después su hijo comisionó la construcción de la Iglesia de la Natividad original (destruida en una revuelta 200 años después, pero reconstruida al poco tiempo. La segunda versión, que se concluyó a mediados del siglo vi, prevalece todavía). La visita de Helena y el flujo de dinero imperial provocaron la llegada de peregrinos, por lo que aparecieron pronto docenas de monasterios en el desierto cercano.

Luego llegaron los musulmanes. A principios del siglo vii, un mercader llamado Muhammad, quien vivía en la Meca, en lo que hoy es Arabia Saudí, escuchó que una voz que, según creyó, era la del arcángel Gabriel, le decía: “Recita”. Muhammad memorizó las palabras subsiguientes y esas revelaciones se convirtieron en el Corán, que en árabe significa “recitación”. A un siglo de la muerte de Muhammad, en el año 632, la religión que fundó, el islam, se había extendido por todo el Medio Oriente.

Por siglos, Belén permaneció como una isla cristiana en un océano musulmán en crecimiento. Los refugiados palestinos de la guerra de 1948 llevaron aún más musulmanes a la zona, pero Belén conservó su mayoría cristiana. Luego, en 1967, la victoria israelí alteró una vez más el rostro de la ciudad. Los colonos judíos empezaron a desplazarse hacia la Cisjordania ocupada; los cristianos, que habían comenzado a huir a tierras más seguras durante la Segunda Guerra Mundial, aceleraron su éxodo. Y los militantes palestinos iniciaron los ataques contra blancos civiles y militares. En la misma región donde alguna vez los judíos combatieron contra los filisteos, ahora se enfrentaban israelíes y palestinos. En 3 000 años, según parece, es poco lo que ha cambiado.

Antes de que toda apariencia de normalidad desapareciera, el restaurante Al-Amal, justo frente a la Plaza del Pesebre, a menudo estaba lleno de comensales judíos. Iban por el falafel, sazonado con tahini y perejil, y por los shawarma –pita caliente rellena de carne de carnero– recién cocinados. Los judíos también iban de compras a Belén, conocida por producir las mejores hortalizas de la región.
Pero para los palestinos, la ocupación israelí se tradujo en una serie de humillaciones tras otra: un pueblo orgulloso reducido a depender de su odiado enemigo, a merced de la ley marcial israelí, sin derecho a un aeropuerto y forzado a pagar impuestos a la autoridad invasora. En 1987, después de dos decenios en esta situación, se lanzó una intifada, o revuelta (la palabra significa literalmente “sacudimiento”). Los jóvenes palestinos arrojaban piedras a los tanques israelíes en una versión moderna de David y Goliat, con los papeles invertidos.
La intifada obligó a ambas partes a negociar, y en 1993 se suscribieron los Acuerdos de Oslo. Sin embargo, tanto israelíes como palestinos sentían que las condiciones de los acuerdos no eran respetadas por la contraparte. En 2000 inició una segunda rebelión palestina, esta vez más brutal. Los colonos eran blancos frecuentes y los terroristas suicidas atacaban cada vez más. Las fuerzas israelíes bombardeaban poblaciones palestinas, y los colonos atacaban a los pobladores y agricultores palestinos. Dos años después, los israelíes comenzaron a construir la barrera. Ahora, los únicos judíos que entran a Belén con frecuencia son soldados, en vehículos blindados y con las armas listas.
El dueño del restaurante Al-Amal es un musulmán de 53 años de edad llamado Omar Shawrieh, un hombre de corta estatura con barba recortada y profundas y pesadas ojeras causadas por la fatiga. El adorno más destacado de su restaurante es el cartel de un mártir: un muchacho de pelo rizado con camiseta azul claro. “Lleva su uniforme de la escuela”, dice Shawrieh. Se trata de su hijo.

El otoño pasado, el ejército israelí entró en la Plaza del Pesebre con la misión de aprehender a un militante muy buscado. Los soldados viajaban en un gran convoy: 12 jeeps blindados y un pelotón de soldados. Eran las primeras horas de la tarde. Mohammed Shawrieh, de 13 años, pasó al restaurante de su padre por dinero para ir a la peluquería. Empezó a sentirse la conmoción que siempre provoca la presencia de soldados; varias personas comenzaron a apedrearlos, luego la violencia se intensificó y hubo disparos. Mohammed era curioso y caminaba sin rumbo por la Plaza del Pesebre. Cuando Omar notó que su hijo había desaparecido, se aterrorizó. “Corrí a buscarlo –cuenta–, pero ellos se toparon con él antes que yo”. Mohammed recibió un tiro en el costado y la bala le perforó el hígado. Cuando llegó al hospital, ya se había desangrado.
Las Fuerzas de Defensa israelíes reconocen que se le disparó al muchacho. “Estábamos en medio de un operativo para localizar y arrestar a un terrorista muy buscado –comenta Aviv Feigel, teniente coronel de las FDI–. Fue algo muy intenso”. Según Feigel, lanzaban bombas molotov y granadas contra los soldados. Algunos resultaron heridos, por lo que respondieron al fuego. “Quizá el chico sólo miraba –agrega Feigel– o tal vez participaba. No investigamos. Es una situación complicada; no es el clásico campo de batalla. Todos ellos siempre andan con ropa de civil”.
Mohammed Shawrieh fue sepultado al día siguiente en un cementerio a las afueras de Belén, a la sombra de un almendro. A eso siguió una manifestación, así como una extensa distribución del cartel del mártir. Más tarde se colocó una placa en el lugar donde cayó herido, cerca de la Iglesia de la Natividad, justo fuera de las criptas donde se cree que yacen los huesos de los niños asesinados por el rey Herodes, hace más o menos 2 000 años.

La imputación de la culpa es cíclica. Omar Shawrieh, por supuesto, inculpa a las severas tácticas del Ejército Israelí; su rapidez para disparar, su desinterés por las vidas palestinas. El ejército israelí sostiene que si los terroristas no hubiesen querido matar a sus miembros, entonces los soldados no habrían entrado a la Plaza del Pesebre en primera instancia. Desde el inicio de la primera intifada, han muerto más de 5 600 palestinos y 1 200 israelíes. También hay moderados en la región, miles de judíos, musulmanes y cristianos que desean forjar vínculos y trabajar por la paz. Pero las circunstancias en Belén son tan tensas que hasta los esfuerzos menos importantes –un poblado árabe que intenta vender productos a una ciudad israelí, la universidad palestina local que quiere presentar a un conferenciante judío– se ven frustrados por la sombría realidad. La interacción entre palestinos e israelíes se ha reducido principalmente a breves intercambios en puestos de control fortificados; con frecuencia, los soldados israelíes están confinados en cabinas antibalas con vidrios tan gruesos que sus siluetas se desfiguran tras el cristal protector.

Ningún lugar alberga más frustración que los campos de refugiados, donde aún viven las familias que fueron arrancadas de sus hogares cuando Israel se convirtió en una nación; generación tras generación, atrapadas en un limbo apátrida. Si les pregunta de dónde son, le dirán el nombre de un poblado que probablemente fue borrado del mapa de Israel. Hablan con tono elegíaco sobre sus aguas cristalinas y sus verdes campos. Algunos muestran juegos de llaves oxidadas que alguna vez abrieron las casas donde sus padres o abuelos solían vivir antes de que existiera Israel.
“Todos en el campamento odian a los judíos”, dice Adel Faraj, de 28 años, dueño de una tienda en el Campamento Duheisha, en las faldas de las colinas de Belén, en la que todo el día fuma tabaco de una pipa de agua, llamada narguile. Más de 10 000 personas viven en una manzana de 1 300 metros cuadrados. Los niños corren entre vidrios rotos. Las aguas negras salen de las alcantarillas abiertas. Al menos dos terroristas suicidas provenían de Duheisha; uno de ellos era una joven.
“Mi amigo era un terrorista suicida”, continúa, al tiempo que exhala y llena su tienda de humo. Se refiere a Mohammad Daraghmeh, de 18 años, quien se hizo estallar en marzo de 2002, junto a una sinagoga de Jerusalén, y mató a 11 personas, incluidos dos niños y un bebé en una carriola.
“Estoy orgulloso de él –afirma Faraj sobre su amigo el terrorista suicida–. Hizo algo grande. Los israelíes nos han forzado a esta situación. Nos han dejado sin nada, y cuando no tienes nada, tampoco hay nada que perder”.

A LAS DOS DE LA MADRUGADA casi a diario entre semana, varios cientos de hombres que sí tienen algo que perder –esposas, hijos– comienzan a formarse en el lado de Belén del muro. Buscan empleo en el reconocido Estado israelí. Están de pie dentro de una larga jaula de metal, como pasadizo para ganado, en espera de que se les registre, se les empuje, se les tomen sus huellas y se les pase por el detector de metales. A algunos les piden desnudarse. El trámite puede durar más de dos horas. Para poder pasar por el puesto de control, deben estar casados y tener uno o varios hijos. El Ejército Israelí espera que eso garantice el regreso de los trabajadores.
Muchos de los hombres trabajan en la construcción, a menudo en los asentamientos. Esperan en fila durante horas para construir casas para sus enemigos en tierras que solían ser suyas. Les pagan 35 dólares al día. Luego regresan a casa pasando a través del muro.
“¿Usted cree que queremos hacer eso?”, pregunta uno de los hombres, Sufian Sabateen, de 35 años. Sostiene una bolsa de papel que contiene hummus y pan. Fuma un cigarrillo L&M. Su rostro, iluminado duramente por los reflectores del muro, es estoico. En una hora amanecerá. Sabateen insiste en que trabajaría gustosamente en Belén por la mitad del sueldo, pero no hay empleo. Así describe su semana: “De la cama al trabajo, del trabajo a la cama. La mía no es vida”.
El muro, según los palestinos, sofoca a toda una población por las acciones de una pequeña minoría. Piensan que es un intento israelí por establecer una nueva frontera nacional, encerrando en la parte israelí las mejores porciones de la tierra que ocuparon en 1967: los asentamientos, las escasas fuentes de agua y los campos fértiles. La ciudad de Belén está siendo comprimida en un cajón de 18 kilómetros cuadrados, rodeada por una barrera en tres lados.

Mientras el muro crece, unas excavadoras gigantes, protegidas por guardias armados, escarban día y noche como si fueran garras. Cuando esté terminado, tendrá una extensión de 724 kilómetros, internándose a veces hasta 24 kilómetros en el territorio de Cisjordania y reivindicando como suya 10 % de tierra palestina para los colonos israelíes. El gobierno sostiene que su meta es sólo proteger vidas israelíes, no reconfigurar la frontera, y que, tan pronto haya un cambio radical en la política palestina hacia Israel, el muro será destruido y la tierra confiscada será devuelta.

El gobierno israelí afirma que el muro funciona. La segunda intifada provocó oleadas de atentados suicidas a lo largo y ancho de Israel, matando a veintenas tanto de civiles como de soldados. A partir de 2003, con la construcción del muro a toda marcha y con más puestos de control militar, patrullas y servicios de espionaje, la cantidad de ataques disminuyó drásticamente. “Nuestra vida era un infierno –señala Ronnie Shake d, periodista israelí–. Las cafeterías explotaban, los autobuses también; pero ya no. El muro es muy importante, nos protege. Gracias a Dios que hay un muro”.

Sin embargo, los líderes palestinos sostienen que el muro tiene poco que ver con la disminución de los ataques suicidas. Según dicen, los atentados se han suspendido porque los principales grupos militantes, incluido Hamas, promulgaron una prohibición, con la esperanza de reanudar las conversaciones de paz. Un muro de concreto no puede detener a alguien que está dispuesto a morir, sostienen muchos palestinos; y, si los grupos militantes quisieran, podrían enviar un terrorista suicida a Jerusalén cada hora del día.

El político más poderoso de Belén tiene otro punto de vista. Salah Al-Tamari, gobernador del distrito de Belén, considera el muro un ardid psicológico. “Los israelíes quieren provocarnos; buscan que perdamos la cabeza –comenta–. Lo que quieren es que nos vayamos”. El gobernador piensa que los israelíes han creado deliberadamente esas condiciones de vida insoportables con la esperanza de que todos huyan. Así pueden quedarse con la tierra.
“No lo van a lograr”, dice Al-Tamari. Vaticina que sucederá lo opuesto: los israelíes perderán al final. El gobernador afirma que la simple demografía favorece a los palestinos. Los palestinos musulmanes, en promedio, tienen más hijos por familia que los judíos israelíes. “Su arma nuclear –cuenta un soldado israelí– es el útero”. En 2010, la cantidad de judíos y palestinos en Israel y los territorios ocupados será más o menos igual. Después de eso, los palestinos tendrán la mayoría.
“Permaneceré aquí, y mis hijos también –dice Al-Tamari–. Creo en el futuro. El muro caerá y la ocupación terminará… tal vez en 10 años, quizá en 50. No sabemos cuándo, pero sí sabemos una cosa: nos quedamos aquí, en nuestra tierra, no importa lo que suceda”.

BELÉN QUIZÁ SEA donde empezó el cristianismo, pero hoy en día sus residentes cristianos están en un lugar peligroso y difícil. Los israelíes los consideran palestinos, mientras que los musulmanes los ven como cristianos. Ellos son los encargados de mantener la paz entre las facciones en guerra o las víctimas que son atacadas desde ambos lados. Bernard Sabella, sociólogo cristiano y miembro del Parlamento Palestino, asevera que la comunidad cristiana quizá sea lo único que evita que en toda el área haya una implosión ensangrentada. La sola presencia de cristianos parece reducir la escala de violencia en la ciudad: los soldados israelíes andan con pies de plomo en los lugares santos cristianos. Lo último que Israel necesita es provocar la ira de los cristianos del mundo al dañar alguna iglesia venerada.

Sin embargo, los cristianos de Belén se sienten cada vez más como intrusos en su propia ciudad. Muchos se visten a la moda occidental actual: jeans ajustados, pronunciados escotes, joyería llamativa. Los sábados por la noche, los adolescentes se dirigen a Cosmos, una de las pocas discotecas de Cisjordania, donde circulan los tragos de tequila y se dan bailes (un tanto) lascivos. Aunque algunos musulmanes visten ropa moderna, la mayoría de las mujeres islámicas de Belén llevan mascadas en la cabeza y otras usan jilbobs, túnicas largas y holgadas diseñadas para ocultar sus curvas. Tomar bebidas alcohólicas en público no es aceptable para ninguno de los dos sexos. El intercambio social entre cristianos y musulmanes es poco frecuente, y los matrimonios entre personas de distintas religiones casi no existen. Aun así, los cristianos y musulmanes sí trabajan juntos en oficinas gubernamentales, hospitales, escuelas y organizaciones de beneficencia.

En los puestos de control, a los cristianos se les trata como a los demás residentes de Belén: con extrema desconfianza. Incluso el alcalde, Victor Batarseh –el alcalde de Belén, por disposición local, debe ser cristiano– no tiene permitido quedarse en la parte israelí del muro después de las 19 horas. “Es humillante –dice Batarseh–. Si me invitan a cocteles en Jerusalén, no puedo ir porque no tengo permiso”. Tiene 73 años.

Bernard Sabella calcula que, a causa del conflicto, más de 3 000 cristianos han huido en los últimos siete años. “No son meros números –aclara Sabella–, sino el tipo de gente. ¿Quiénes están emigrando? Los instruidos, los ricos, los moderados en la política, familias jóvenes. Aquellos que mejor podrían cambiar la situación son quienes se están yendo. Los que no tienen preparación, carecen de estudios o los radicales no pueden obtener visas”.
“No podemos sobrevivir aquí”, comenta el patriarca de una familia cristiana cuya identidad se nos pidió no revelar. En Belén, según afirma, el gobierno local es esencialmente un títere del Ejército Israelí: la policía y los tribunales tienen poca autoridad, situación que afecta a todos los residentes, incluidos los musulmanes. El verdadero poder de Belén lo ejercen los clanes familiares, y los más poderosos son musulmanes. Algunos habitantes dicen, en su fuero interno, que ojalá que los israelíes simplemente tomaran la ciudad.
“Los cristianos temen que si hablamos con franqueza y se enteran las familias musulmanas, seremos perseguidos”, prosigue el patriarca, quien ahora piensa en irse. “Nuestra familia –continúa– se habrá ido totalmente de Tierra Santa por vez primera vez desde Cristo”.
“Hace 50 años había sólo un puñado de mezquitas en el distrito de Belén. Ahora hay casi 100. ¿Puede concebir a Belén sin ningún cristiano? Mejor empiece a imaginárselo, porque en unos años podría ser realidad”.

Los mismos cristianos no son inmunes a las luchas internas. Literalmente cada metro cuadrado de la Iglesia de la Natividad se lo disputan las tres sectas que comparten su uso en la actualidad: ortodoxos griegos, católicos romanos y ortodoxos armenios. Los santos varones de las tres creencias discuten sobre quién debe limpiar qué muro sagrado o sobre quién puede caminar en qué pasillo. A veces parece que los guardias de la iglesia no están ahí para proteger a los turistas, sino para evitar que los sacerdotes se ataquen mutuamente. “Además de Cristo –dice el padre Ibrahim Faltas, fraile franciscano que sirvió en la Iglesia de la Natividad durante 12 años– aquí ha habido muy pocos que muestren la otra mejilla”.

Ni siquiera se ponen de acuerdo sobre la Navidad en Belén. ¿En qué fecha se celebra el día santo en la Iglesia de la Natividad? Los sacerdotes ortodoxos griegos, que poseen una moderada participación mayoritaria en el control de la iglesia, se basan, por razones eclesiásticas, en el calendario juliano, que tiene un desfase de 13 días con respecto al actual calendario gregoriano. Por lo tanto, su Misa de Navidad es el 6 de enero. El servicio religioso de Nochebuena en Belén, transmitido por televisión a todo el mundo el 24 de diciembre, de hecho se lleva a cabo en la Iglesia de Santa Catalina, administrada por los católicos romanos, mucho más nueva y situada junto a la Iglesia de la Natividad. Y para terminar de complicar las cosas, los armenios celebran la Navidad en su ala de la iglesia el 18 de enero.

Sin embargo, no importa su versión del cristianismo –o incluso si no es religioso en absoluto–; parece haber algo significativo en la cueva debajo del piso de la iglesia, con su olor a incienso y a cera derretida, iluminada con una serie de focos desnudos. Visitantes de todo el mundo descienden los 14 escalones hacia la tierra. Algunos caen involuntariamente sobre sus rodillas. Rezan, cantan, lloran y se desmayan en el sitio de la Natividad. Sucede todo el día, todos los días.

El aire de esa gruta, frío y húmedo, tiene el olor de la historia. Los conflictos aquí son un microcosmos de los acontecimientos mundiales. Por lo tanto, lo que sucede aquí refleja lo que amenaza la paz mundial. “Es fácil pensar en Belén como el centro del mundo –comenta el alcalde Batarseh–. Este no puede ser un lugar donde nunca exista la calma. Si alguna vez el mundo ha de tener paz, esta tiene que empezar aquí mismo”.

http://ngenespanol.com/2007/11/29/belen-2007-d-c/

http://psuvbatallon636b.blogspot.com/2008/12/fwd-yvke-mundial-la-cuna-de-cristo-es.html

sábado, 3 de enero de 2009

Albert Einstein Condemn Menachem Begin and his party (Herut, Later Likud)

Einstein et al on Begin

Albert Einstein and prominent Jews
Condemn Menachem Begin and his party (Herut, Later Likud)

Albert Einstein with many prominent Jews (list below) signed onto this letter published in the NY Times on Dec. 2, 1948

Qumsiyeh comment/update: Herut is the precurser for the Likud Party of Israel (following on the ideology of Vladimir Jabotinsky). Begin (a wanted terrorist) later became Israel Prime Minister (Likud) and under his rule, tens of thousands of Lebanese and Palestinian Civilians were killed in the 1980s. Menachem Begin's successors in Likud (and as Israeli Prime Ministers) include Netanyahu and Sharon who are responsible for countless other civilian deaths. While the authors mention the apology from the Jewish Agency "sent to King Abdullah" who is not even Palestinian, later research shows involvement of the Hagannah and teh Jewish agency in the Deir Yassin massacre as well as JA/JNF involvement in ethnic cleansing

TO THE EDITOR OF THE NEW YORK TIMES:

Among the most disturbing political phenomena of our time is the Emergence in the newly created state of Israel of the "Freedom Party" (Tnuat Haherut), a political party closely akin in its organization, methods, political philosophy and social appeal to the Nazi and Fascist parties. It was formed out of the membership and following of the former Irgun Zvai Leumi, a terrorist, right-wing, chauvinist organization in Palestine.

The current visit of Menahem Begin, leader of this party to the United States is obviously calculated to give the impression of American Support for his party in the coming Israeli elections, and to cement political ties with conservative Zionist elements in the United States. Several Americans of national repute have lent their names to welcome his visit. It is inconceivable that those who oppose fascism throughout the world, if correctly informed as to Mr. Begin's political record and perspectives, could add their names and support to the movement he represents. Before irreparable damage is done by way of financial contributions, public manifestations in Begin's behalf, and the creation in Palestine of the impression that a large segment of America supports Fascist lements in Israel, the American public must be informed as to the record and Objectives of Mr. Begin and his movement.

The public avowals of Begin's party are no guide whatever to its actual character. Today they speak of freedom, democracy and anti-imperialism, whereas until recently they openly preached the doctrine of the Fascist state. It is in its actions that the terrorist party betrays its real character; from its past actions we can judge what it may be expected to do in the future.

Attack on Arab Village

A shocking example was their behavior in the Arab village of Deir Yassin. This village, off the main roads and surrounded by Jewish lands, had Taken no part in the war, and had even fought off Arab bands who wanted to use the village as their base. On April 9 (THE NEW YORK TIMES), terrorist bands attacked this peaceful village, which was not a military objective in the fighting, killed most of its inhabitants - 240 men, women and children - and kept a few of them alive to parade as captives through the streets of Jerusalem. Most of the Jewish community was horrified at the deed, and the Jewish Agency sent a telegram of apology to King Abdullah of Trans-Jordan.

But the terrorists, far from being ashamed of their act, were proud of this massacre, publicized it widely, and invited all the foreign correspondents present in the country to view the heaped corpses and the general havoc at Deir Yassin. The Deir Yassin incident exemplifies the character and actions of the Freedom Party. Within the Jewish community they have preached an admixture of ultra-nationalism, religious mysticism, and racial superiority.

Like other Fascist parties they have been used to break strikes, and Have themselves pressed for the destruction of free trade unions. In their Stead they have proposed corporate unions on the Italian Fascist model. During the last years of sporadic anti-British violence, the IZL and Stern groups inaugurated a reign of terror in the Palestine Jewish community. Teachers were beaten up for speaking against them, adults were shot for Not letting their children join them. By gangster methods, beatings, window-smashing, and wide-spread robberies, the terrorists intimidated the population and exacted a heavy tribute.

The people of the Freedom Party have had no part in the constructive achievements in Palestine. They have reclaimed no land, built no settlements, and only detracted from the Jewish defense activity. Their much-publicized immigration endeavors were minute, and devoted mainly to bringing in Fascist compatriots.

DISCREPANCIES SEEN

The discrepancies between the bold claims now being made by Begin and His party, and their record of past performance in Palestine bear the imprint of no ordinary political party. This is the unmistakable stamp of a Fascist party for whom terrorism (against Jews, Arabs, and British alike), and misrepresentation are means, and a "Leader State" is the goal.

In the light of the foregoing considerations, it is imperative that the truth about Mr. Begin and his movement be made known in this country. It is all the more tragic that the top leadership of American Zionism has Refused to campaign against Begin's efforts, or even to expose to its own constituents the dangers to Israel from support to Begin.

The undersigned therefore take this means of publicly presenting a few salient facts concerning Begin and his party; and of urging all concerned not to support this latest manifestation of fascism.

ISIDORE ABRAMOWITZ,
HANNAH ARENDT,
ABRAHAM BRICK,
RABBI JESSURUN CARDOZO,
ALBERT EINSTEIN,
HERMAN EISEN,
M.D.,
HAYIM FINEMAN,
M. GALLEN,
M.D.,
H.H. HARRIS,
ZELIG S. HARRIS,
SIDNEY HOOK,
FRED KARUSH,
BRURIA KAUFMAN,
IRMA L. LINDHEIM,
NACHMAN MAJSEL,
SEYMOUR MELMAN,
MYER D. MENDELSON,
M.D.,
HARRY M. ORLINSKY,
SAMUEL PITLICK,
FRITZ ROHRLICH,
LOUIS P. ROCKER,
RUTH SAGER,
ITZHAK SANKOWSKY,
I.J. SHOENBERG,
SAMUEL SHUMAN,
M. ZNGER,
IRMA WOLPE,
STEFAN WOLPE.
New York, Dec. 2, 1948

Source: A Human Rights