11 personas buscadas por INTERPOL


domingo, 28 de agosto de 2011

Les documents Takieddine: L'émissaire de Sarkozy protégé par la DGSE



Par Mediapart,
http://www.mediapart.fr


Cet homme est à lui seul un secret d'Etat. Jusqu'à récemment, Ziad Takieddine, l'émissaire officieux du clan Sarkozy auprès de plusieurs dictateurs arabes et principal suspect dans le volet financier de l'affaire Karachi, pouvait dormir tranquille. La direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) ne dirait rien.
Questionnée en 2010 par les juges de l'affaire Karachi, qui enquêtent sur son rôle d'intermédiaire lors de la vente des sous-marins Agosta au Pakistan, la DGSE a dissimulé l'intégralité de ses informations sur l'activité parallèle de l'homme d'affaires, selon de nouveaux documents et des témoignages recueillis par Mediapart.


Dans une note du 17 février 2010, déclassifiée fin 2010 – et dévoilée par le site Owni –, le service de renseignement français assurait ne disposer sur l'intéressé« que de renseignements parcellaires et anciens, datant du début des années 80, lorsque Ziad Takieddine, alors de nationalité libanaise, travaillait au profit du groupe saoudien Al Amoudi ».
Sa méconnaissance des faits et gestes de l'un des plus intermédiaires les plus puissants du moment apparaît crûment aujourd'hui. La DGSE a ainsi caché l'offre de service adressée par M. Takieddine au patron de ce service, Pierre Brochand, en mai 2005. Dans ce courrier, révélé aujourd'hui par Mediapart, Ziad Takieddine s'engage à communiquer «des renseignements touchant à la sécurité extérieure de la France» à la suite de ses «différentes rencontres avec le colonel Kadhafi en Libye».
Ziad Takieddine en 2002. (C) MediapartZiad Takieddine en 2002. (C) Mediapart
A l'époque, M. Takieddine recourt aux services d'une société d'intelligence économique, Salamandre, qui compte parmi ses administrateurs deux anciens responsables de la DGSE : son ancien patron (entre 1987 et 1989), le général François Mermet, et son ancien directeur du renseignement (entre 1989 et 2000), Michel Lacarrière. D'après ce courrier adressé à la DGSE, c'est M. Mermet qui aurait recommandé Ziad Takieddine auprès de M. Brochand.
Selon des documents en notre possession, Salamandre aurait été rétribuée 150.000 euros pour des conseils relatifs à l'introduction des sociétés françaises en Libye. Le marché concernant le cryptage des communications du régime vendu par le groupe Bull a par exemple été élaboré sur les conseils de Salamandre. Il a donné lieu au versement de 4,5 millions d'euros de commissions occultes à des sociétés de M. Takieddine entre 2007 et 2008.

Takieddine demande un contact direct «de vive voix» au patron de la DGSE

Dans l'affaire Karachi, les juges livrent depuis plusieurs mois un combat acharné, et inégal, contre le secret. A l'automne 2010, le juge Marc Trévidic a demandé la déclassification de 54 documents au ministre de la défense. La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), saisie par le ministre, limite son avis favorable, en décembre 2010, à la levée du secret pour 23 documents parmi lesquels figure la fiche, tronquée, de Ziad Takieddine.
Comme on peut le lire sur cette fiche, la DGSE concède que M. Takieddine«est surtout connu en France comme un intermédiaire agissant principalement sur les marchés de l'armement, au profit des sociétés françaises», et qu'il dispose en France «d'un important réseau relationnel». Pour le reste, elle ne «dispose que de renseignements parcellaires et anciens», et se contente de citer deux articles de presse.
Scan 0020

Les deux articles mentionnés par la DGSE datent de 2004. Et la seule relation politique prêtée – «par la presse» – à Ziad Takieddine remonte à 1994 et s'appelle François Léotard. Pas un mot de ses contacts avec Renaud Donnedieu de Vabres, Brice Hortefeux, Claude Guéant ou Jean-François Copé, dont Mediapart a révélé l'étendue.
La DGSE n'est pas la seule à imposer le secret, puisque la CCSDN joue son rôle. En avril dernier, elle a ainsi refusé au juge Renaud Van Ruymbeke, chargé du volet financier de l'affaire, la déclassification des déclarations fiscales, dites «DAS II Bis», des sociétés Thomson et Sofresa impliquées dans les ventes d'armes au Pakistan et à l'Arabie saoudite. Ces déclarations au fisc – qui se sont interrompues en 2000 après l'adoption des mesures anti-corruption de l'OCDE – contiennent théoriquement les montants des commissions, les noms des intermédiaires, et ceux des autorités politiques étrangères bénéficiaires.
Si le nom de Ziad Takieddine, qui a été l'intermédiaire central de ces marchés conclus en 1994, devrait apparaître dans ces documents fiscaux, il doit aussi figurer dans les fiches de la DGSE. La procédure d'autorisation de la commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG), à laquelle ont été soumis les marchés des frégates et des sous-marins à l'Arabie saoudite et au Pakistan, impliquait la vérification de la probité des intermédiaires par la DGSE. Sa fiche du 17 février 2010 s'apparente donc à un habillage grossier. Rien d'étonnant à ce que la DGSE cache aussi l'étendue de ses propres contacts, directs ou indirects avec l'homme d'affaires. Et son offre de collaboration.
En mai 2005, Ziad Takieddine prend un papier à en-tête de sa prestigieuse résidence, et néanmoins dissimulée au fisc, avenue Georges-Mandel, pour écrire à Pierre Brochand, patron de la DGSE depuis 2002. C'est «sur le conseil du général François Mermet», que Takieddine prétend «contacter directement» le chef des services spéciaux. Objectif : lui communiquer«personnellement et de vive voix», des «éléments d'information (...) touchant à la sécurité extérieure de la France», à la suite de ses«différentes rencontres avec le colonel Kadhafi»
Les parrains de Takieddine sont aujourd'hui embarrassés.

Takieddine disait «je suis l'envoyé spécial de Nicolas Sarkozy»

«Ça ne me dit rien», a réagi François Mermet interrogé par Mediapart sur cette prise de contact avec les services spéciaux. C'est à travers la mystérieuse société Salamandre, dont il était l'administrateur, que l'ancien patron de la DGSE avait noué des contacts avec Ziad Takieddine.
Salamandre enquêtait alors sur la présence d'intérêts américains dans Gemplus, fabricant français de cartes à puces, dont Takieddine était l'un des actionnaires minoritaires aux côtés de Thierry Dassault. «L'affaire Gemplus, c'était clean, assure le général Mermet. Mais il voulait faire d'autres opérations qui l'étaient moins.» «J'ai toujours considéré que M. Takieddine était un type infréquentable, et qu'il y avait tout à perdre de le fréquenter, assure de son côté Michel Lacarrière. Je sais qu'il voulait voir le directeur général de la DGSE et qu'il n'avait pas été très bien reçu. Ce monsieur faisait l'important et il se mêlait de tout un tas de choses.»
En réalité, Ziad Takieddine a étroitement associé la société Salamandre à ses projets libyens. Entre 2005 et 2006, le PDG de Salamandre, Pierre Sellier, lui aussi réputé proche des services spéciaux, a littéralement secondé l'homme d'affaires dans ses contacts avec les industriels français pour les conduire en Libye. Deux projets phare, déjà racontés ici par Mediapart, les mobilisent. Faire obtenir à Sagem la rénovation de la flotte aérienne libyenne et au groupe Bull la vente des systèmes de cryptage des communications destinés à protéger le régime libyen du réseau occidental Echelon. Dans la foulée, ils imaginent la création d'un think-tank franco-libyen, dont François Mermet et Michel Lacarrière seraient les membres éminents. Le président de Salamandre étant pour sa part chargé du «secrétariat général (logistique trésorerie opération)».
Si l'affaire Bull se réalise, le think-tank capote, et le dossier Sagem bute sur la résistance des milieux industriels et d'un haut responsable du renseignement. C'est Alain Juillet, conseiller à l'intelligence économique au Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) puis à Matignon – il a lui aussi été directeur du renseignement de la DGSE en 2002 et 2003 –, qui s'oppose au projet de Takieddine avec Sagem.
«Takieddine avait été en Libye et il avait lancé avec Sagem un projet de refonte totale de l'aviation libyenne, alors que les industriels français s'étaient entendus pour la remise en état de neuf Mirage, explique Alain Juillet à Mediapart. L'intérêt des industriels était de vendre des Rafale, ce que compromettait l'arrivée de Takieddine. J'ai donc convoqué tous les opérateurs français, et M. Takieddine, et j'ai tapé du poing sur la table.»
Lors d'une réunion avec Alain Juillet, en janvier 2006, Ziad Takieddine défend une dernière fois l'idée d'un «contrat dix fois supérieur» à celui d'une simple remise en vol des Mirage. Les Libyens, expose-t-il, «n'ont jamais exprimé le moindre intérêt pour le Rafale» et demandent «une modernisation complète de leurs aircrafts».
«Il y a eu à l'époque un forcing parce que l'enjeu était important. S'il avait signé la rénovation complète de l'aviation libyenne, cela faisait beaucoup, beaucoup d'argent, poursuit Alain Juillet. Salamandre, dont le général Mermet et M. Lacarrière étaient administrateurs, travaillait indiscutablement avec M. Takieddine. Il n'y a pas de doute là-dessus. A un moment dans l'affaire libyenne, on a vu apparaître Salamandre avec Takieddine.»
Cette bataille libyenne n'a évidemment pas pu échapper à la DGSE. Mais elle a, elle aussi, été dissimilée aux juges. «Takieddine pendant longtemps s'est promené en disant “je suis l'envoyé spécial de Nicolas Sarkozy”, ce qui était très discutable, assure M. Juillet. Mais Takieddine était un intermédiaire reconnu, et qui a joué un rôle important auprès d'un certain nombre de sociétés en se faisant très bien payer. Les sociétés ne sont pas des philanthropes, quand elles payent, c'est qu'elles ont des raisons.»
Mardi, un porte-parole de la DGSE – aujourd'hui dirigée par Erard Corbin de Mangoux, ancien directeur général des services du département des Hauts-de-Seine entre 2006 et 2007, puis conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée –, a indiqué à Mediapart qu'elle ne «commentait pas habituellement ce type d'affaires». «Ce que l'on sait a été dit au magistrat», a-t-il assuré. Pierre Brochand, quant à lui, n'a pas répondu à nos messages.

sábado, 27 de agosto de 2011

« Plus que jamais, nous soutenons Thierry Meyssan »

A la suite des menaces de mort qui pèsent sur les quatre journalistes français (1), Thierry Meyssan, Mahdi Darius Nazemroaya, Julien Teil et Mathieu Ozanon dont nous sommes sans nouvelles depuis hier et dont nous avons des raisons de penser qu’ils sont en très grande difficulté, nous tenons à leur exprimer, ici, avec la plus grande détermination, notre soutien total et inconditionnel. Nous saluons leur courage et leur rendons un vif hommage pour avoir accompli une mission d’information dans des conditions extrêmement dures et au péril de leur vie. Notre soutien leur est définitivement acquis car ils mènent un combat courageux contre la manipulation de l’information et la désinformation, distillées à longueur de journées par les medias mainstream. Nous les soutenons plus que jamais car comme eux, nous militons pour un pluralisme de l’info et contre les agents de la subversion.

C’est pourquoi nous lançons un appel solennel aux autorités françaises afin qu’elles mettent tout en œuvre pour assurer la sécurité de nos quatre compatriotes tant à l’étranger, sur le théâtre des opérations, qu’ici même en France où ils se sentent également menacés.

Le Libre Penseur (LLP), Pierre Dortiguier, philosophe ; Ginette Skandrani, fondatrice du Parti des Verts (dont elle a été exclue depuis) ; Alain Soral, écrivain ; Dieudonné M’bala M’bala , humoriste, acteur, et militant politique Maria Poumier, écrivain ; Johann Livernette, écrivain ; Béatrice Pignède, réalisatrice ; Paul-Eric Blanrue, écrivain ; Francesco Condemi, réalisateur ; John Bastardi Daumont, avocat ; Frédéric Courvoisier, Claude Covassi et Spencer Delane, fondateurs de Mecanopolis.org

1. Voir le Communiqué du Réseau Voltaire du 22 août 2011

Nous allons ajouter à ce communiqué, d’ici quelques heures, les nombreux messages de soutien que nous avons reçu à notre adresse : SoutienMeyssan [at] mecanopolis.net

Nous continuons à placer des informations sur la situation de Thierry Meyssan et nos amis à Tripoli sur cette page notre page spéciale.

NB : Compte tenu de la teneur de certains commentaires dont le but est manifestement d’ajouter de la confusion à la situation, nous prenons la décision d’en supprimer l’accès général.

En cas d’urgence – et en cas d’urgence uniquement – la rédaction de Mecanopolis est joignable au +41 76 626 49 16

http://www.mecanopolis.org/?p=24209

martes, 23 de agosto de 2011

El heredero de Gadafi reaparece libre y dice que todo "era una trampa"

Saif al Islam, que supuestamente había sido capturado por los rebeldes, se presenta ante la prensa en un hotel de Trípoli. Asegura que las tropas del régimen libio han roto la columna vertebral insurgente. "Estamos ganando", sentencia. Los rebeldes afirman que le capturaron pero que escapó.



"Hemos roto la columna vertebral de los rebeldes. Era una trampa. Estamos ganando". Son las palabras de Saif al Islam, heredero de Gadafi y que supuestamente había sido capturado por los rebeldes.

El hijo del dictador libio se ha presentado en el hotel Riox de Trípoli, donde se aloja la prensa extranjera, y al que ha llegado en un convoy de vehículos blindados. Uno de los primeros en verle, y a quien ha realizado unas declaraciones que pueden suponer un vuelco en lo que se creía que eran las últimas horas del régimen libio, ha sido el corresponsal de la BBC Matthew Price. Al ser preguntado por el periodista sobre si su padre se encontraba a salvo, la respuesta de Saif no podía ser más contundente: "Por supuesto".

Las informaciones desde Libia son más contradictorias que nunca. Los insurgentes anunciaron ayer la detención de Saif al Islam, algo que también había confirmado la Corte Penal Internacional. La noticia era una prueba del gran avance de los rebeldes por el corazón de Trípoli para derrocar al régimen de Gadafi, todavía en paradero desconocido.

Ahora, los rebeldes afirman que Saif al Islam fue capturado, pero que después logró escapar, según informa la cadena Al Arabiya. También echa balones fuera la Corte Penal Internacional, que asegura que nunca recibieron la confirmación oficial de la detención del heredero de Gadafi, tal y como cuenta Sky News.

Otros periodistas también han confirmado desde Trípoli la noticia de la aparición de Saif. La agencia AFP ha informado de que uno de sus periodistas ha sido llevado junto a otros dos hasta la casa del hijo de Gadafi en la capital libia. Allí ha negado haber sido detenido. "Estoy aquí para refutar las mentiras.Trípoli está bajo nuestro control", ha dicho. "Tomad las armas hoy, tomad las armas hoy", dijo Saif a leales al régimen a la espera para recibir armamento. "Inshalá (Si Dios quiere) atacaremos hoy a las ratas".

El régimen rompe su silencio

Falta por saber si Saif al Islam ha logrado liberarse o si alguna vez estuvo detenido por las tropas insurgentes y sus declaraciones corresponden a una nueva estrategia del régimen libio. "Occidente dispone de una alta tecnología que ha perturbado las telecomunicaciones y ha enviado mensajes confusos. Se trata de una guerra mediática para provocar el caos y el terror en Libia", ha asegurado.

La reaparición de Saif se produce cuando el régimen ha decidido romper el silencio en el que se había sumido desde que los rebeldes entraran en Trípoli. Después de que ningún miembro del régimen hubiera dado señales de vida, el portavoz Musa Ibrahim ha realizado unas declaraciones a la televisión Al-Urubah en las que ha garantizado que tanto Gadafi como sus hijos siguen en Libia. "El líder libio es inquebrantable. Él sigue en Libia liderando la batalla. Estamos bajo su mando", ha declarado.

Ibrahim ha dibujado un escenario totalmente distinto al realizado por los rebeldes y refrendado por las agencias internacionales de noticias (así te hemos narrado el transcurso de la jornada).Ibrahim ha aseverado que aproximadamente el 80% de Trípoli sigue controlada por las fuerzas de Gadafi. "Si me equivoco, entonces será el 75%", ha matizado de forma socarrona.

La caída de Gadafi parecía un hecho. Durante el día, se sucedían las noticias sobre las detenciones de sus hijosmientras los rebeldes parecían combatir a los últimos focos de soldados afines al régimen en la capital y en el resto del país.La conquista de Trípoli parecía inminente. Los opositores aseguraban tener controlado el 95% de la capital, excepto el palacio presidencial de Bab al Azizia, donde las tropas leales a Gadafi se habían atrincherado. Ahora, con la aparición de Al Islam, la situación podría ser bien distinta.

Aparte de la detención de Saif, también se ha dado por hecho las capturas de dos de sus hermanos: Saadi, el presidente de la Federación Libia de Fútbol, y Mohamed, el mayor de todos y quien, según Al Yazira, habría logrado fugarse del arresto domiciliario en el que se encontraba tras rendirse a los rebeldes en la noche del domingo al lunes. Asimismo, la cadena de televisión qatarí anunció por la tarde el hallazgo de dos cuerpos que pueden pertenecer a Jamis, el hijo más temido del dictador y jefe de las fieras brigadas que llevaban su nombre, y a Abadi Sennussi, jefe de los servicios de Inteligencia libios.

Horas de incertidumbre

La capital vive horas inciertas en las que la persecución y la venganza se han presentado a la cita. Tras las celebraciones de victoria en las calles, ahora reina la desconfianza entre muchos tripolitanos, bombardeados durante meses por la propaganda gadafista que asociaba a los rebeldes con los terroristas de Al Qaeda. Muchos se preguntan qué vendrá después mientras se esconden en sus casas al refugio de los combates, esparcidos en varias zonas de la capital. Al desconcierto y miedo al futuro se suma el pánico a los francotiradores, dispersos por la ciudad,informa Mayte Carrasco.

Los combates no se reducen a la capital, donde, según Al Arabiya, la OTAN habría empezado a bombardear el cuartel general de Gadafi. Los enfrentamientos entre los insurgentes y las fuerzas del régimen continúan en Ras Aidir, en la frontera que une Libia con Túnez, y en otros bastiones gadafistas como Al Jumus o Sirte, la ciudad natal de Gadafi y desde donde sus tropas lanzaron un misil Scud, de fabricación soviética. La Alianza aseguró que uno de sus aviones fue capaz de derribarlo al poco de ser lanzado.

A pesar de todas las noticias que apuntaban a una victoria rápida de los rebeldes, desde Bengasi, el presidente del Consejo de Transición Libio, Mustafá Abdeljalil, lanzó ayer un mensaje de contención. "La victoria real será cuando hayamos capturado a Gadafi", dijo. Por el momento, el órgano de Gobierno de los insurrectos no se ha pronunciado sobre la aparición en libertad de Saif al Islam. Tampoco Occidente, donde varios gobiernos, como el de Francia, Reino Unido y EEUU habían empezado a organizar el futuro de Libia tras haber dado por terminada la dictadura de Gadafi.

http://www.publico.es/internacional/392611/el-heredero-de-gadafi-reaparece-libre-y-dice-que-todo-era-una-trampa

jueves, 18 de agosto de 2011

El Consejo Nacional de Transición libio disuelve su Gobierno

El Consejo Nacional de Transición (CNT, los «rebeldes») de Libia ha disuelto su Gobierno, según un portavoz de la rebelión.

"El presidente del Consejo Nacional de Transición suspendió al buró ejecutivo", indicó Mohamed al Kish, un portavoz de la oposición libia. Las causas de esta decisión todavía no han dado a conocer.

El jefe del Consejo de Transición, Mustafa Abdel Yalil, ordenó al primer ministro del Consejo y el número dos de la rebelión, Mahmud Jubril, la creación de un nuevo gabinete de ministros. "Algunos miembros del equipo seguramente no regresarán", precisó Kish.

El ejecutivo de la oposición, encargado de la gestión de las zonas bajo control insurgente en el este de Libia, está compuesto por 15 miembros. La decisión de destituirlos se produjo una semana después del polémico asesinato del general Abdel Fatah Yunis, jefe del Estado Mayor del Ejército Libio, acusado de posibles vínculos con el régimen de Gaddafi.

Previamente se dio a conocer que pese a que todavía no se ha conseguido el derrocamiento del líder de la Yamajiría, el órgano superior de la oposición libia ya ha elaborado un plan de desarrollo para el primer período ’post Gaddafi’.

http://www.voltairenet.org/El-Consejo-Nacional-de-Transicion

martes, 16 de agosto de 2011

Des propos russes révèlent un plan d'invasion de la Syrie par l'Otan

JPEG - 42.1 ko

La tendance générale

Des propos russes révèlent un plan d’invasion de la Syrie par l’Otan
Le représentant de la Russie à l’Otan, Dmitri Rogozine, a révélé qu’une grande guerre contre l’Iran est en préparation dans les coulisses de l’Alliance atlantique. Le premier acte de cette guerre commencerait par l’invasion de la Syrie, après l’exploitation et l’instrumentalisation des troubles qui secouent ce pays depuis cinq mois. Le rôle des États-Unis dans ces troubles, sur tous les plans, n’est plus à prouver. Il est clair que la déstabilisation de la Syrie est un but essentiel de Washington qui a investi du temps, de l’argent et d’énormes moyens médiatiques, sécuritaires et diplomatiques pour réussir dans son entreprise.
Détruire l’Iran, à qui les États-Unis font assumer la responsabilité de l’échec de leur plan impérial visant à imposer au Moyen-Orient un nouvel ordre, est devenu, pour les États-uniens, un objectif prioritaire. Le lobby sioniste en Amérique déploie d’intenses efforts pour convaincre les derniers réticents, de la nécessité de mener cette guerre qui constitue, pour Israël, la dernière chance de sortir de l’impasse stratégique dans laquelle il se trouve coincé depuis ses défaites au Liban, en 2000 et 2006 et à Gaza, lors de l’hiver 2008-2009.
Le prix d’une éventuelle invasion de la Syrie sera très lourd à payer pour l’Otan et pour l’État hébreu. Elle provoquera une résistance acharnée contre les envahisseurs et renforcera auprès du peuple syrien l’image d’un Bachar el-Assad héros de la libération nationale, et relèguera au second plan la plupart des divergences internes.
Concernant la guerre contre l’Iran, les débats au sein de l’état-major US l’ont décrite comme le jour du jugement dernier. Les think tank américains mettent en garde contre les capacités économiques, humaines et militaires de ce pays, qui fait face à une campagne médiatique et psychologique implacable menée par les lobbys sionistes depuis la révolution de l’Ayatollah Khomeiny. L’Iran est considéré, par les cercles de réflexion aux États-Unis, comme une grande puissance régionale.
Les événements des deux dernières années montrent que le lobby sioniste contrôle réellement la politique des États-Unis et les centres de décision de ce pays. Les concessions faites par Barak Obama suite aux pressions des amis d’Israël en sont sla preuve la plus vivante. Il n’est pas étonnant, donc, que les milieux pro-israéliens œuvrent nuit et jour pour convaincre les quelques récalcitrants que la guerre est le dernier recours pour faire plier l’Iran.
L’invasion de l’Otan en Syrie viserait donc à faire agenouiller le Liban, la Palestine et l’Iran, pour imposer une hégémonie totale et définitive d’Israël. Mais une telle aventure provoquerait une guerre globale, qui frappera tout l’Occident, sans oublier les alliés régionaux des États-uniens, avec à leur tête la Turquie, les émirats pétroliers du Golfe et, bien entendu, Israël lui-même.

La tendance en Syrie

Écraser les extrémistes et lancer les vraies réformes
Les médias arabes et occidentaux se livrent à un infatigable matraquage pour inciter les Syriens à manifester en masse contre le régime. Ils évoquent un prétendu « massacre » à Hama, bastion des Frères musulmans et d’autres courants islamistes. Ils parlent de répression, avançant des bilans de dizaines, voire de centaines de morts. Leur but est d’intensifier la campagne de déstabilisation pendant le mois du Ramadan, dans l’espoir d’arracher au régime des concessions majeures sur les dossiers régionaux et de lui imposer non pas une démocratisation du système mais un partage du pouvoir avec les Frères musulmans et d’autres mouvements islamistes rétrogrades. Cependant, les manifestations du vendredi 5 août étaient bien en deçà des expectatives des « opposants » et de leurs employeurs états-uniens et européens. Quelques milliers seulement, en dépit des images truquées et repêchées, et des chiffres démesurément gonflés. Mais les services de renseignement des pays intéressés par ce qui se passe en Syrie, ainsi que les journalistes honnêtes, connaissent la vérité. Ils savent qu’avec une mobilisation populaire d’une telle faiblesse, il n’y a aucun moyen non pas de renverser le régime mais même de le gêner.
C’est pour cela que les employeurs des opposants se sont rabattus, comme à leur habitude, vers les pressions internationales, via le Conseil de sécurité des Nations unies, les communiqués pompeux et les déclarations menaçantes.
Sur le terrain, le régime a pris la décision d’en finir avec les groupes armés qui terrorisent la population et prennent les villes en otage.
Depuis environ un mois, les forces de sécurité et l’armée s’étaient retirées de Hama (au centre) et de Deir ez-Zor (Est), suite à un accord entre le gouverneur, les notables, les ulémas et des représentants des manifestants. Le souci des autorités syriennes étaient, justement, d’éviter une effusion de sang. Très vite, des insurgés armés, partisans du cheikh salafiste Adnane A’rour, qui prêche la haine interconfessionnelle et lance des appels au meurtre à partir de sa télévision satellitaire al-Wissal —qui diffuse à partir d’Arabie saoudite—, ainsi que des courants extrémistes des Frères musulmans, ont pris le contrôle de Hama. À Deir ez-Zor, des bandes armées relevant d’une quelques figurent tribales proches de l’opposition ont érigé des barricades et des barrages sur les routes, ont chassé les fonctionnaires publics, provoquant la paralysie totale des administrations, et répandu un climat de terreur, obligeant les commerces à baisser rideaux, de peur qu’ils ne subissent des vexations. Près de 70 % des 340 000 habitants de Hama ont quitté la ville après la prise de contrôle par les extrémistes. Les dizaines de milliers d’habitants des deux villes, réfugiés à la campagne, ont commencé à exercer de fortes pressions sur les autorités, surtout avec l’approche du ramadan. Ils souhaitent une normalisation de la situation pour passer le mois du jeûne normalement chez eux.
Les autorités ont alors décidé de sécuriser les deux villes et de retirer les barricades des rues. Les premiers soldats qui ont pénétré à Hama et à Deir ez-Zor ont essuyé des tirs nourris de francs-tireurs embusqués sur les toits. Les militaires se sont alors abrités derrière les chars et l’opération de pacification s’est poursuivie samedi et dimanche. À Hama, l’armée a découvert un charnier contenant les corps de 13 militaires sauvagement torturés avant d’être exécutés par les extrémistes.
À Deir ez-Zor, l’armée bénéficie du fort soutien des principaux chefs tribaux qui ont signé un communiqué dénonçant les actes terroristes des bandes armées.
Pendant ce temps, le président Bachar el-Assad poursuit les réformes. Il a promulgué la loi sur le multipartisme, interdisant les partis religieux, tribaux et régionalistes, ainsi que la nouvelle loi électorale. Le Parlement a commencé des séances pour voter les autres lois, et le parti Baas prépare un congrès.
Avec ou sans les opposants, les réformes auront lieu. Ceux qui pensent pourvoir miser sur les bandes armées pour améliorer leur position lors d’une éventuel dialogue avec les autorités se trompent. Car la décision a été prise d’écraser les groupes qui veulent transformer la Syrie en un second Irak.

Evénements

Afghanistan
• Trente GI’s, sept soldats afghans et un interprète civil ont perdu la vie dans le crash d’un hélicoptère en Afghanistan. Les talibans ont déclaré avoir provoqué la chute de l’appareil.
• Selon les médias US, les soldats tués appartenaient dans leur majorité aux Navy Seals, ces forces spéciales dont une unité d’élite, la Team 6, a tué Oussama Ben Laden en mai dernier. Le Washington Post avance qu’il s’agit de 20 membres de cette unité qui ont été tués dans cette attaque.
• Dans un communiqué, les talibans ont revendiqué être à l’origine du crash de cet hélicoptère Chinook. Ce scénario a été confirmé par un porte-parole des autorités de la province de Wardak où l’appareil s’est écrasé. « L’hélicoptère américain a été touché par une roquette tirée par les talibans alors qu’il décollait », a précisé Chahidullah Chahid. Huit insurgés auraient également été tués au cours de combats.
« Vers 22 heures, nous avons entendu des hélicoptères survolant le village. Nous étions chez nous, quand nous avons vu un hélicoptère atterrir sur le toit de la maison d’un commandant taliban, puis une fusillade a commencé », a raconté un habitant du village d’Amikhan contacté par l’AFP. « Peu après avoir redécollé, l’hélicoptère a perdu de l’altitude et s’est écrasé », a-t-il ajouté.
Les accidents d’hélicoptère sont réguliers en Afghanistan. Les plus lourdes pertes étaient survenues en 2005, lorsqu’un appareil avait été abattu en juin, tuant seize GI’s. Le crash de samedi porte à au moins 374 le nombre de militaires de l’Otan tués en Afghanistan depuis le début de l’année. Mi-juillet, plusieurs attaques d’insurgés ont coûté la vie à six soldats français. Plus de 2 600 soldats étrangers ont été tués depuis le début du conflit.
• Par ailleurs, deux soldats français ont été tués et cinq blessés dimanche 7 août, dans la vallée de Tagab, lors d’un accrochage avec des insurgés. Les deux soldats français, des légionnaires, appartenaient au 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi, en Corse.

Israël
• Confronté à une vague de contestation sociale sans précédent, Benyamin Netanyahou a changé de ton, dimanche. Le Premier ministre israélien s’attendait à un essoufflement de la « révolte des tentes » déclenchée il y a trois semaines pour protester contre la hausse effrénée des logements. Il a eu droit à « la plus importante motion de censure de l’histoire » du pays, selon l’expression des médias, avec quelque 300 000 manifestants dans les rues samedi soir à Tel-Aviv, Jérusalem et dans d’autres villes. Ragaillardis par cette mobilisation supérieure à celle de la semaine précédente, les organisateurs du mouvement espèrent avoir créé un rapport de forces face au gouvernement.
• Une analyse partagée par Nahum Barnea, l’éditorialiste le plus influent du pays. « Netanyahou et ses ministres ne peuvent plus ignorer ce cri de colère qui menace leur maintien au pouvoir (…) Il faut se mettre à l’écoute et changer de politique », souligne Nahum Barnea dans le quotidien Yédiot Aharonot. Un diagnostic que le Premier ministre semble désormais partager. Il ne dénonce plus le « populisme » des manifestants tandis que ses proches évitent de les caricaturer en les présentant comme des « privilégiés amateurs de sushis et fumeurs de narguilés ».
• « Nous allons vraiment écouter tout le monde », a-t-il promis, en nommant une commission d’experts chargée de négocier et de présenter des solutions « concrètes ». Benyamin Netanyahou a toutefois prévenu qu’il ne sera pas possible « d’accepter toutes les revendications, de répondre à toutes les détresses ». « Mettre une économie sur de bons rails prend beaucoup de temps, mais la faire dérailler peut se faire très vite », soulignent les porte-parole du Premier ministre. Selon eux, il faut à tout prix éviter que les bons résultats enregistrés ces dernières années par l’économie soient remis en cause et qu’Israël se retrouve dans la « même situation catastrophique que l’Espagne, la Grèce ou le Portugal ».
• Le vent de panique dimanche à la Bourse de Tel-Aviv, qui a chuté de plus de 6 % après l’abaissement de la notation de la dette états-unienne, risque aussi de limiter la marge de manœuvre de Netanyahou. Il craint qu’Israël, très dépendant de l’économie américaine, soit aussi sanctionné s’il laisse filer le déficit budgétaire pour calmer la fronde sociale.

Discours et déclarations

Michel Aoun, principal leader chrétien libanais, allié du Hezbollah
« La solidarité entre la Résistance, l’armée et le peuple est en mesure de vaincre Israël. L’objectif de l’État hébreu n’est pas la paix mais de rester puissant dans la région et cette histoire ne prendra fin qu’avec la fin du conflit arabo-israélien. L’armée libanaise, cette institution, est la garantie de la souveraineté et de l’indépendance (…) Nous et nos amis ne nous opposons pas au dialogue, bien au contraire. Les sujets de discussion doivent être bien définis. Nous acceptons un dialogue centré sur la stratégie de défense mais nous sommes contre celui axé sur les armes (…) Des réformes ont eu lieu en Syrie. Mais des agendas internationaux tentent d’être imposées à ce pays et les discours sur les droits de l’homme ont un but commercial. La Constitution en Syrie accorde au peuple le droit de manifester et toutes les manifestations doivent être accompagnées par les forces de l’ordre afin d’interdire les émeutes. »

Adnane Mansour, ministre libanais des Affaires étrangères
« Le Liban refuse toute tentative d’ingérences étrangères dans les affaires syriennes internes. Sa stabilité est étroitement liée à celle de la Syrie. Le Liban refuse la contrebande d’armes à partir de son territoire vers la Syrie. Il n’y a pas de réfugiés syriens au Liban, à l’exception d’un petit nombre de personnes venues chez leurs proches et dont la majorité a regagné la Syrie. Il existe une position libanaise claire : le gouvernement appuie et soutient la Syrie, qui a favorablement répondu aux revendications populaires pour procéder à des réformes et a avancé en ce sens. »

Mohammad Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah
« Nous traitons toujours le dossier de nos frontières maritimes de façon à préserver notre souveraineté sur nos eaux territoriales. Nous savons que des erreurs et de la négligence ont été commises dans le passé, mais nous œuvrons d’une manière qui ne permette point à l’ennemi d’en profiter et dans le but de préserver nos droits dans nos ressources pétrolières et gazières, conformément aux lois et aux normes internationales. En même temps, nous sommes prêts pour faire face à toute agression contre notre souveraineté et nos droits. Le secrétaire général, Sayyed Hassan Nasrallah, a indiqué que l’État définit ses frontières et non la Résistance. Mais celle-ci est prête à défendre les frontières et la souveraineté, aux côtés de l’armée et du peule. Sayyed Nasrallah n’a pas voulu par ses propos accaparer la décision de l’État, mais plutôt mettre le potentiel de la Résistance à sa disposition, afin de protéger la patrie, l’Etat et aussi l’opposition. Nous aspirons à préserver notre pays et ses hauts intérêts nationaux et pour cette cause nous sommes ouverts et nous tendons la main à toutes les parties. »

Mohammad Fneich, ministre de la réforme administrative (Hezbollah)
« Nous ne sommes pas surpris par les mensonges diffusés quotidiennement, visant à ternir l’image de la Résistance et empêcher la réédition de son exemple dans le monde arabe et islamique, face au projet sioniste. Certains ne cherchent pas les intérêts du Liban, mais plutôt les moyens de nuire à ceux qui ont fait chuter leur pari sur l’invasion israélienne. Ces personnes sont gênées des changements politiques internes qui ont permis au Liban de prendre les mesures nécessaires pour fixer ses droits dans ses ressources par les moyens diplomatiques et légaux et d’adresser un message à l’ennemi israélien, dans lequel le Liban affirme qu’il protègera ses ressources et qu’il défendre ses droits contre toute agression. »

Amine Gemayel, ancien chef de l’État, membre du 14-Mars
« Le Liban traverse une grave crise frôlant l’état de guerre. Il s’agit d’un plan pour empocher les bénéfices de la guerre sans la déclencher. Le but ultime est une crise ouverte ou la partition définitive du pays. L’unique choix est l’unité. L’État et les Libanais, chrétiens et musulmans, ne permettront pas de changer la face du Liban. Nous ne permettrons pas aux armes du monde entier de nous imposer ce que nous avons refusé d’Israël, du régime syrien et des groupes palestiniens. La neutralité ne peut s’appliquer au Liban, bien qu’elle soit une condition pour la stabilité, la sécurité interne et la souveraineté. Le peuple libanais est soumis au terrorisme des armes. Le gouvernement a mis le Liban au cœur de la tempête et en contradiction avec la communauté internationale. »

Samir Geagea, chef des Forces libanaises, alliées de Saad Hariri
« La situation durant les six dernières années n’était pas normale et le gouvernement actuel et anormal. Il est déplorable que l’État soit absent lorsqu’il s’agit des dossiers du Hezbollah ou de la Syrie. Concernant les ressources pétrolières, le Liban a envoyé au Conseil de Sécurité la délimitation de sa région économique, il y a déjà trois ans. Certaines parties au Liban veulent prendre en charge, seules, ce dossier. Au sujet du vote du Liban au Conseil de Sécurité sur la situation en Syrie, je me demande si le gouvernement pourra assumer la responsabilité de l’isolement du pays. Pourra-il, également, s’opposer à l’ensemble de la communauté internationale. Même les alliés de la Syrie tels la Russie, la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Nigeria et la Bosnie ont voté en faveur de la condamnation de Damas (…) Le Tribunal Spécial pour le Liban intéresse tous les Libanais, quelles que soient leurs appartenances, car il porte sur tout ce qui s’est passé au Liban depuis 30 ans. Quelle serait la position du Premier ministre Najib Mikati dans ce cadre alors que le Hezbollah, son allié, refuse catégoriquement tout ce qui a rapport avec le TSL. »

Presse

As Safir (Quotidien libanais proche de la nouvelle majorité, 04 août 2011)
Nouvelle incursion israélienne au Sud. Une unité de dix soldats s’est introduite à une profondeur de 30 mètres dans la région de Kouroum el-Chariqa, près de Meiss el-Jabal dépassant la ligne technique. Le Liban portera plainte aujourd’hui.
Des officiers israéliens ont reconnu devant la Finul qu’il y a eu une erreur à Wazzani. Une certaine erreur au niveau des forces de commandos a poussé des soldats à traverser la rivière. Cela a failli leur coûter la vie. Ils ont été surpris par une embuscade de l’armée libanaise. Une dizaine de mètres seulement les séparaient des soldats libanais et ils ont éprouvé des difficultés au niveau de la confrontation et du retrait.

As Safir (02 août 2011)
Paris, Mohammad Ballout
La diplomatie européenne a choisi d’élargir le cadre des sanctions unilatérales imposées au régime syrien, pour y inclure des compagnies proches des personnalités figurant sur la liste, ou des groupes financiers qui facilitent les échanges avec la Syrie ou essaient de court-circuiter les sanctions européennes.
Selon une source diplomatique française, les sanctions ne porteront toutefois pas leurs fruits aussi rapidement que nécessaire et n’auront pas d’incidence directe sur les événements en Syrie. Il faut donc plus de temps pour que les mesures ainsi adoptées portent leurs fruits. Le diplomate français croit par ailleurs que les sanctions seront plus efficaces à long terme, et obligeront le régime à faire marche arrière en fin de compte en renonçant à la répression, sa seule politique vis-à-vis du mouvement de contestation dont il fait l’objet depuis près de cinq mois.
Il y a un pari diplomatique français sur le mois du Ramadan pour faire renaître l’espoir en Syrie. C’est la preuve d’une ruée d’initiatives internationales vis-à-vis de la Syrie mais les pressions sur le président Assad pour qu’il renonce à la solution sécuritaire demeurent inefficaces. D’ailleurs, il faut s’attendre à un élargissement de l’intervention de l’armée syrienne dans les villes qui ont échappé au contrôle du régime. Une source française affirme que le régime se comporte avec plus de liberté, et il n’aurait pas mené l’opération de Hama, après un mois d’attente, s’il ne savait pas que le Conseil de sécurité est désormais paralysé par le veto russe et qu’une confusion règne au sein de l’administration américaine, qui envoie des messages contradictoires à Assad.

An Nahar (Quotidien libanais proche du 14-Mars, édition du 04 août 2011)
Le colonel de L’Estoile, commandant de la « Force Commander Reserve » de la Finul, assure que le contingent français « ne se retirera pas de sa mission au service de la paix et de la stabilité au Liban-Sud ». « L’attentat qui a visé une patrouille française à Saïda n’affectera pas l’action du contingent français au sein de la Finul ou sa détermination à accomplir sa mission », a-t-il affirmé. Il ajoute que le contingent français, comme tous les autres contingents de la Finul, prend les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de ses soldats et accomplit ses fonctions avec le plus grand degré de responsabilité, dans le cadre du mandat de la Finul, conformément à la résolution 1701.
Le colonel de L’Estoile affirme qu’il ne veut pas émettre de jugement avant la parution des résultats des enquêtes, en précisant qu’il y a trois enquêtes en cours : la première est menée par les autorités libanaises, la deuxième par la Finul et la troisième par la France.

An Nahar (03 août 2011)
Paris, Samir Tuéni
L’attentat qui a visé le contingent français à Saïda continue de susciter des remous. Des sources françaises insistent sur l’obligation qu’ont les autorités libanaises d’assurer la protection de la Finul. Elles s’interrogent sur l’objectif de l’attentat : est-il lié aux évènements en Syrie, ou au renouvellement du mandat de la Finul, afin de provoquer un changement des règles d’engagement ? Y-a-t-il une enquête libanaise sérieuse pour établir la vérité ? Les sources signalent qu’il existe au sein des cercles français concernés un débat autour du maintien de l’engagement français dans la Finul sans changement dans les règles d’engagement. La question nécessite de vastes concertations internes et internationales et ne serait probablement pas tranchée dans la période restante avant le renouvellement du mandat de la Finul par le Conseil de sécurité.
Les sources françaises rappellent que la mission de la Finul telle que définie en 2006, suppose que la Force internationale aide l’Armée libanaise à étendre sa souveraineté sur l’ensemble du territoire libanais, notamment au Sud du Litani. L’armée a effectivement pu retourner au Sud après une longue absence, mais elle n’a pas pu étendre son autorité en raison de la mainmise du Hezbollah sur la région. Dans ce contexte, l’armée n’a pas pu s’acquitter de la tâche qui consiste à protéger la Finul , stationnée au Sud du Litani, lors de ses déplacements dans le reste des territoires libanais.
Les sources signalent que les hauts responsables militaires français étudient sérieusement la possibilité de diminuer le nombre d’effectifs français au sein de la Finul. Une telle décision nécessite plus de temps et de concertations avec les autres pays qui contribuent à la Force internationale, ainsi qu’avec l’Onu et le commandement de la Finul. Le sujet fait l’objet d’un débat dans les coulisses des cercles de prises de décision français, notamment entre le ministère de la Défense et le ministère des Affaires étrangères.
Pour ce qui est des relations avec le nouveau gouvernement libanais, malgré la prudence de l’approche française, la France semble jusqu’à présent rassurée quant aux déclarations du Premier ministre Najib Mikati. Elle rappelle toutefois qu’elle attend des actes, pas des paroles, surtout sur la question du TSL et de son financement par le Liban.
Les sources signalent enfin que l’on étudie actuellement la possibilité d’une visite de Mikati à Paris à l’automne prochain. La France n’est pas inquiète pour la situation intérieure au Liban. Elle craint toutefois que Damas n’enflamme le front Sud entre le Liban, la Syrie et Israël, pour détourner les regards de sa crise interne. L’on craint par ailleurs que les évènements en Syrie ne dégénèrent en guerre civile ou n’aboutissent à davantage de répression. Cela pourrait avoir de graves répercussions sur le Liban qui est en proie à de profondes divisions internes.

Al Akhbar (Quotidien libanais proche de la nouvelle majorité, 05 août 2011)
Paris, Osman Tezghart
Paris vient de suspendre – discrètement – l’accord signé, en 2010, entre François Fillon et Saad Hariri, alors Premier ministre, sur des livraisons d’armes et de missiles Milan à l’Armée libanaise. Une source proche du dossier affirme qu’Israël a exercé de fortes pressions sur l’Élysée pour geler le document, afin que cet armement n’entre pas au Liban, de peur que le Hezbollah ne s’en saisisse. Déjà passablement irrité par le démantèlement d’un réseau d’espionnage, en 2009, d’une centaine de Libanais travaillant pour le Mossad, grâce à un système d’écoute ultrasophistiqué fourni par la France, l’État hébreu s’oppose catégoriquement à la présence d’une armée solide à sa frontière nord. La décision française intervient dans un contexte politique agité au Liban.
L’accord en question concerne la livraison de lance-missiles antichars au Liban. Les pressions israéliennes ont commencé dès la signature de l’accord : le gouvernement israélien a informé le président Sarkozy qui se vante d’être l’ami d’Israël, qu’il considère cet accord comme un acte hostile inacceptable de la part d’un pays ami comme la France. Le gouvernement israélien n’a pas hésité à faire du chantage au président français en évoquant la sécurité d’Israël.
Après le départ de Saad Hariri du gouvernement, les pressions israéliennes se sont renouvelées. Tel-Aviv a une nouvelle fois protesté devant l’Elysée, arguant que le rapport des forces stratégique au Liban a radicalement changé avec l’accession au pouvoir de Najib Mikati. La preuve la plus éclatante est la nomination d’un général chiite proche du Hezbollah, Abbas Ibrahim, à la tête de la Sûreté générale. Cela augmente le risque de voir les lance-missiles destinées à l’Armée libanaise tomber aux mains du Hezbollah, ce qui menace la sécurité israélienne.
Suite à ces protestations israéliennes, le président Sarkozy a décidé fin juillet de suspendre l’accord signé avec le Liban. Cependant, les pressions israéliennes ne seraient pas l’unique raison derrière cette décision. Un expert français en matière de sécurité et de défense que la question de la livraison de lance-missiles est devenue particulièrement sensible suite aux développements en Libye. Après la réconciliation franco-libyenne suite à la libération des infirmières bulgares, la France a livré des lance-missiles de ce genre à la Libye. Ces armes ont été utilisées contre les rebelles à Benghazi. Certaines ont été perdues, et certaines sont tombées aux mains d’organisations terroristes comme AQMI. Lors d’une offensive conjointe avec l’armée mauritanienne contre AQMI, les forces françaises ont été surprises de voir ces armes utilisées contre elles par les combattants d’AQMI. La France craint depuis que ces lance-missiles ne soient utilisés contre des cibles françaises.
Le gouvernement israélien a sans doute profité de cette situation pour mettre la puce à l’oreille des Français : « Et si les lance-missiles destinées à l’Armée libanaise tombaient aux mains de parties extra-gouvernementales, et que ces parties les utilisaient contre le contingent français de la Finul ? »
À Beyrouth, on avait considéré que la France veut suspendre la coopération avec l’Armée libanaise pour faire pression sur le gouvernement Mikati.
D’autres sources indiquent que les Français savent pertinemment que les armes ne tomberont pas aux mains d’autres parties que l’Armée libanaise. Quant à la possibilité qu’elles se retrouvent aux mains du Hezbollah, les sources répondent que ces lance-missiles ne sont efficaces au niveau du contrôle précis des tirs que s’ils sont installés sur des hélicoptères. L’Armée libanaise comptait les installer sur les hélicoptères Gazelle. Les Français savent que la Résistance au Liban a des missiles individuels antichars sophistiqués, qui ont été utilisés dans la guerre de 2006 et qui ont prouvé leur grande efficacité. La Résistance disposerait de larges stocks de ces armes.

Al Akhbar (04 août 2011)
Nicolas Nassif
Saad Hariri ne retournera pas au Liban pour le mois de Ramadan. La raison est que l’Arabie saoudite veut éviter d’éventuels problèmes entre lui et Najib Mikati. De plus, elle préfère ne pas envoyer de signaux négatifs à Damas, car Hariri risque d’afficher des positions très hostiles à la Syrie. Contrairement à la Turquie, qui a des frontières communes avec la Syrie, l’Arabie saoudite préfère se tenir à l’écart de l’escalade des positions contre le régime syrien.

Al Akhbar (02 août 2011)
Omar Nachabé
Le général Jamil es-Sayyed fait face à la protection internationale des faux témoins. Le procureur général du TSL, Daniel Bellemare, insiste à protéger certaines personnes contre les poursuites judiciaires. Dans le cadre de ses tentatives d’obtenir les documents qui lui permettent de poursuivre les personnes responsables de sa détention arbitraire, le général es-Sayyed a présenté un recours en invalidation contre la décision du juge de la mise en état du TSL, Daniel Fransen, prise le 22 juillet dernier. Sayyed invoque notamment les deux raisons suivantes : Le tribunal n’a pas compétence pour assurer la protection d’individus qui ne sont pas considérés comme des témoins, Bellemare ayant déjà annoncé qu’il n’avait pas l’intention de les considérer comme tels ; les personnes ayant réclamé une telle protection ne sont nullement crédibles, à en croire la décision du juge Fransen du 27 avril 2009, dans la mesure où ils avaient fourni de fausses informations ayant conduit à la détention arbitraire

Magazine (Hebdomadaire libanais francophone indépendant, 05 août 2011)
Damas, Talal el-Atrache
L’armée syrienne a lancé une opération d’envergure contre les principaux foyers de contestation, au moment où l’opposition en exil appelle à une bataille décisive contre le régime pendant le mois de Ramadan.
Après avoir promulgué une loi autorisant les partis politiques laïcs dans le cadre des réformes promises, le régime syrien passe à l’offensive et semble décidé à résoudre militairement la plus grave crise de l’histoire moderne du pays.
À la veille du mois de Ramadan, des milliers de soldats soutenus par des divisions blindés ont lancé des opérations préventives simultanées dans les villes de Hama, Daraa, Deir Ezzor, Homs et dans la banlieue nord de Damas. Ces démonstrations de force sont destinées à dissuader toute tentative d’escalade de la part des opposants, qui appellent depuis deux semaines à la mobilisation quotidienne à la sortie des mosquées pendant le mois de jeune musulman. Depuis le début de la révolte, les manifestations culminent après les prières du vendredi, et l’opposition radicale entend transformer chaque jour de Ramadan en un vendredi.
La confusion médiatique qui marque cette crise depuis son début, s’est accentuée, chaque partie avançant des versions contradictoires des évènements dans les médias. Les organisations des droits de l’Homme accusent les militaires de bombarder Hama et de massacrer les manifestants pacifiques de façon anarchique. La version officielle souligne pour sa part que l’armée tentait de démanteler les barricades à l’entrée de la ville lorsqu’elle a essuyé des tirs d’hommes en moto, l’empêchant d’avancer. Une chose est sure : les combats ont fait des dizaines de morts des deux côtés.
La population syrienne reste dans l’expectative et la polarisation s’accentue, divisant les Syriens entre réformistes et extrémistes. D’une part, les manifestants appellent à une bataille décisive contre le pouvoir. De l’autre, la bourgeoisie urbaine damascène et alépine, les minorités religieuses ainsi qu’une partie de l’opposition civile, appellent de leurs vœux à une transition graduelle vers la démocratie sous l’égide d’Assad.

Al Markazia (Agence de presse libanaise, 04 août 2011)
Selon des sources proches du TSL, le procureur du Tribunal spécial pour le Liban, Daniel Bellemare, pourrait remettre prochainement une nouvelle liste comportant les noms de nouveaux accusés qui seraient impliqués dans l’assassinat de Rafic Hariri, en apportant de nouveaux éléments à l’enquête.
Les sources ont indiqué que le procureur général libanais, Saïd Mirza, a effectué récemment des contacts avec des personnalités libanaises concernées à la lumière des nouvelles données, précisant que les enquêteurs sont parvenus à établir un lien entre l’assassinat de Rafic Hariri et les autres crimes, notamment l’assassinat de Pierre Gemayel et les tentatives d’assassinat d’Élias Murr et de Marwan Hamadé.
De son côté, le ministre de la Justice, Chakib Cortbawi, a affirmé que les mandats d’arrêt émis par le TSL suivent leur cours. À l’expiration du délai d’exécution, le procureur Saïd Mirza soumettra un rapport au TSL faisant le point sur la progression des recherches.

Mediapart (Site français d’information)
Avec un ramadan qui s’annonce mouvementé en Syrie, avec l’intention des activistes de manifester chaque soir et les mesures prises par le régime Assad pour accentuer la répression et la violence, la stabilité au Liban apparaît de plus en plus fragilisée. Les tentatives de Damas de jouer la carte de la condition régionale et les « alertes sécuritaires » se succèdent. Depuis le mois d’avril, avec la progression de la révolution en Syrie, de nombreux incidents se sont déroulés sur le territoire libanais. Ces évènements étaient porteurs d’un double message. Il s’agissait d’envoyer à la fois à la communauté européenne qui hausse de plus en plus le ton contre la répression en Syrie, un avertissement signifiant la vulnérabilité de ses casques bleus et dans le même temps, pointer la frontière du sud Liban comme un lieu de tension potentiel avec Israël.
C’est bien l’interprétation de ce deuxième message qui est la plus préoccupante, au moins pour beaucoup d’observateurs libanais. Le régime syrien n’abandonne pas de ses calculs l’éventualité d’une grande tension dans toute la région pour détourner l’attention de ce qui de passe à l’intérieur de la Syrie. De plus il espérerait que soit reconnue dans le cadre d’initiatives internationales, sa légitimité et son rôle crucial dans le maintien du calme sur la frontière israélienne en cas de nouveau conflit armé entre le Hezbollah et Israël.

Marianne (Hebdomadaire français, 1er août 2011)
Selon des informations recueillies auprès de Timor Goksel, un ancien porte-parole de la Finul, l’enquête se dirigerait vers des non-palestiniens le camp de réfugiés d’Aïn el-Héloué, le plus grand camp de réfugiés du Liban –investi par des groupes intégristes- proche du lieu de l’explosion. Timor Goksel « ne pense pas que l’attaque était dirigée strictement contre les Français, plutôt contre une unité militaire occidentale. Il est plus question de groupes fondamentalistes, salafistes qui contrôlent quelques rues dans le camp que de palestiniens ». Les récentes attaques pourraient ainsi être une réponse à l’assassinat d’Oussama Ben Laden le 1er mai dernier. Un général de l’Armée libanaise n’exclut pas, de son côté, un message spécifique adressé à la France étant donné ses prises de position vis-à-vis de la Syrie, du Hezbollah et de la Libye.
Si une enquête coordonnée par la Finul et les forces de sécurité libanaise a été ouverte pour déterminer l’origine de cette attaque, elle s’annonce périlleuse. Théâtre de nombreux affrontements entre Israéliens et Palestiniens depuis le début des années 1980, et plus récemment entre le Fatah et différentes factions jihadistes, le camp d’Aïn el-Héloué est un îlot de Palestine au Liban. Il échappe à toute autorité étatique, les forces de sécurité libanaises n’y entrent pas, une véritable zone de non-droit aux airs de poudrière.

Source
New Orient News (Liban)

http://www.voltairenet.org/Des-propos-russes-revelent-un-plan

sábado, 6 de agosto de 2011

Atentado de Oslo: información que ocultan los medios

Noruega, el primero que iba a reconocer la independencia de Palestina

-Noruega prohibe a Arabia Saudí (socio de EEUU e Israel)financiar mezquitas “si no respeta la libertad religiosa”

-Noruega había anunciado que abandonaba la coalición atacante en libiael 1 de agosto

-Noruega controla su petróleo y estableció políticas rigurosas para las compañías

-Noruega da una patada en el culo a Wall Mart y Freeport por razones éticas

- Cuba y Noruega firman acuerdos en sectores del petróleo y pesca

- Acuerdo entre Venezuela y Noruega para explotar el petróleo

- Rusia y Noruega firman un acuerdo marítimo que zanja 40 años de disputas fronterizas

- Bolivia Anuncian acuerdo energético con Noruega

- Israel: Noruega nos provoca.

- Los sindicatos noruegos bloquean barcos israelíes dos semanas

- Centro gubernamental de Oslo, madriguera de espías de EEUU.

- En la isla del tiroteo, el día antes habían concluido la celebración de un Rally Pro-Palestino. Un Boicot a Israel. La explosión tuvo lugar en festivo. ¿Por qué los terroristas elegirían un tiempo con un menor impacto? Se trata de una operación militar, con el fin de influir en la opinión pública.

- El Príncipe Haakon de Noruega, criticado en el Bilderberg 2011, por no ser neutral participación en la apertura anual de petróleo del Mar Caspio y Exposición Internacional de Gasen Bakú.

-La policía de Oslo llevo a cabo ejercicios antiterroristas 48 horas antes del atentado.Idéntico al 11-S, 11-M y 7-J.

-Presunto autor es masón

-”…Marius Helander, uno de los testigos de la horrible tragedia, en el tiroteo en la isla de Utoya participaron 2 personas. “Estoy seguro de que el tiroteo se realizó al mismo tiempo desde dos puntos distintos de la isla” , ha confesado el joven.La Policía noruega desconoce cómo un solo hombre pudo perpetrar semejante matanza…” .

Más testigos confirman la autoría como mínimo 2 tiradores:“…Los testigos describieron al hombre como un segundo de 180 centímetros de alto, de pelo negro con aspecto nórdico, con “una pistola en la mano derecha y un fusil en la espalda.” Uno de los muchachos, Kristiansen, dijo a la VG que “fueron las más largas dos horas de mi vida”.

- La policía noruega , que mostró su incompetencia al tardar 90 minutos en llegar a la isla (40 Km de Oslo), sabía el nombre del asesino antes de arrestarlo , según reportó elblog del telegraph.

-”…El Dr. Colin Poole, jefe de cirugía del Hospital Ringriket en Honefoss al noroeste de Oslo, dijo a la AP que el atacante utiliza balas especiales diseñadas para desintegrarse en el interior del cuerpo y causar daños en el interior máxima. Poole dijo que los cirujanos que tratan 16 heridos de bala no se han recuperado balas completo”.

Balas de fragmentación también hacen imposible la comparación balística; es una manera de ocultar la presencia de numerosas pistolas y varios tiradores

-Expertos rusos asocian el atentado a la retirada de Noruega del Libano

- Representantes Noruegos se reunieron con Abbas la semana anterior.

-Socialistas de izquierdas votan una moción para bombardear Israel si actuan contra Hamas en Gaza.

-Negativa a participar en el rescate de Grecia endeudándose a sí misma.

- Vilificación de los movimientos nacionalistas, antisionistas y anti-NWO con la entrada en escena de la Alqaeda blanca.

-Noruega abandona el dólar en el mercado de petróleo.

- Anders Mathisen del partido laborista afirma en un periódico que el Holocausto nunca ocurrio y reta a probar lo contrario.

Ruptura en el gobierno mundial [Red Voltaire]

FUENTE